Les animateurs du conseil de métier Animaux vivants de l’OTRE se sont rendus à la DGITM (Direction générale des infrastructures, de la terre et de la mer), le 26 avril dernier, pour une réunion d’échanges à laquelle était également conviée une représentante de la DGAL (Direction générale de l’alimentation). À l’ordre du jour : « les difficultés du secteur à faire cohabiter la réglementation sociale européenne, côté ministère des Transports, et la réglementation sur le bien-être animal, côté ministère de l’Agriculture », selon le communiqué publié par l’OTRE, qui assure fédérer près de 60 % des effectifs d’entreprise du secteur. Quatre gros dossiers ont été évoqués lors de cette entrevue : le problème des poids et surcharges des véhicules, la réglementation sociale, la concertation des acteurs de la filière et la coresponsabilité des donneurs d’ordre. « Sur le premier point, dans 70 % des cas, on est en phase. Pour certains animaux, la densité (donc le bien-être) est respectée, mais nous sommes en surcharge, donc sujets aux amendes, indique Stéphane Grégoire, président du conseil de métier. Les transporteurs d’animaux vivants sont souvent sanctionnés pour des dépassements d’amplitude. Il nous faut parfois composer avec les temps d’attente avec les bateaux ou les abattoirs. Il faut que tout le monde se mette autour d’une table pour la longue distance. » Les professionnels du secteur invoquent également la coresponsabilité du donneur d’ordre, la réglementation estimant que, en cas de litige, la responsabilité incombe au dernier apporteur, c’est-à-dire au transporteur. Une prochaine réunion est prévue en juin.
Dans la zone euro (ZE19), le taux de chômage corrigé des variations saisonnières s’est établi à 7,7 % en mars 2019, en baisse par rapport au taux de 7,8 % de février 2019 et au taux de 8,5 % de mars 2018. C’est le taux le plus faible enregistré dans la zone euro depuis septembre 2008. Dans l’UE28, le taux de chômage s’est établi à 6,4 % en mars 2019, en baisse par rapport au taux de 6,5 % de février 2019 et au taux de 7,0 % de mars 2018. C’est le taux le plus faible enregistré dans l’UE28 depuis le début de la série mensuelle sur le chômage en janvier 2000, selon Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne.
C’est l’une des dernières enquêtes du CNR. Selon le comité, après une année 2017 euphorique, le TRM longue distance français a dû composer, en 2018, avec une conjoncture moins favorable. Ainsi, selon lui, l’indice de production d’un véhicule a reculé de 2,8 % (+ 1,5 % en 2017). « L’activité des transports routiers de marchandises a été perturbée par la crise sociale nationale de la fin d’année 2018 », indique le CNR. Autre motif invoqué : la pénurie de chauffeurs routiers sur la longue distance : l’indicateur de tension dans ce domaine progresse de 5 points au 3e trimestre 2018. L’enquête note également un recours accru à l’interim (8,4 % des entreprises en 2015 contre 14 % en 2018), phénomène qui pèse sur les coûts. Elle pointe, en outre, le poids croissant des « nouvelles formes de concurrence » que sont le transport léger non établi et le compte propre.