Dans le nord du pays (Piémont, Lombardie, Vénétie et Émilie-Romagne), 3,3 millions de véhicules privés et commerciaux diesel Euro 0, I, II et III ont éteint leurs moteurs depuis le 1er octobre dernier. Ils ne pourront plus circuler jusqu’au 31 mars prochain, du lundi au vendredi entre 7 h 30 et 19 h 30, dans les centres urbains avec une population de plus de 30.000 habitants. L’an prochain, les véhicules diesel Euro IV seront également interdits de séjour dans ces quatre régions. À Rome, en revanche, la situation est moins nette. L’édile Virginia Raggi (Mouvement 5 étoiles), qui n’a quasiment plus aucune affinité élective avec les résidents deux ans après son élection, souhaite éviter d’envenimer la situation en mettant des interdictions dans les roues des conducteurs. L’idée est d’attendre fin 2019 pour interdire la circulation aux quelque 120 000 véhicules les plus polluants. Ce délai devrait permettre à la municipalité d’intensifier les transports publics et de trouver des solutions comme les dégrèvements fiscaux pour permettre aux conducteurs de remplacer leur véhicule obsolète. Toujours dans le but de ménager la chèvre et le chou, Virginia Raggi a également repoussé à 2024 l’interdiction de circuler pour tous les véhicules les plus polluants, soit trois ans après la fin de son mandat qu’elle ne souhaite pas renouveler. Au sud de la Botte, la situation est encore plus compliquée, le nombre de diesels polluants représente 20 % du volume total de véhicules. La plupart des régions n’ont pas encore tranché sur la date d’entrée en vigueur des restrictions sur la circulation.
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L’interdiction de circulation des diesels polluants en question
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