La ministre des Transports, Élisabeth Borne, s’en est spontanément réjouie. La Commission européenne a validé, début juillet, son intention de s’engager dans la réalisation de la liaison fluviale Seine-Escaut, partie prenante du projet de canal Seine-Nord Europe. Un engagement qui s’inscrit dans le prolongement de ceux du gouvernement français et des régions belges de Wallonie et de Flandres. L’Europe s’engage à apporter ses financements à hauteur de 50 % du coût du montant des études et de 40 % du montant des travaux. Ce financement doit s’effectuer dans le cadre du Mécanisme pour l’interconnexion (MIE) en Europe 2014-2020. Sur la période 2021-2027, l’enveloppe s’établira à un taux maximal de 50 % du montant des travaux. Élisabeth Borne a annoncé que la France associera la Commission européenne à la gouvernance de l’établissement public Société du canal Seine-Nord Europe. « Le gouvernement est engagé aux côtés des collectivités pour la réalisation du canal Seine-Nord Europe […]. Par cette décision d’exécution, réservée seulement à quelques projets transfrontaliers, l’Europe marque ainsi clairement son soutien à long terme en faveur du canal, allant au-delà des mécanismes financiers européens actuels », a déclaré la ministre des Transports. Laquelle souligne que le soutien de la Commission englobe également « les autres projets de mise au gabarit de la liaison en Wallonie, en Flandre et en France » lesquels sont « très attendus également pour favoriser un report modal massif des trafics de fret vers la voie d’eau ». Le projet de liaison Seine-Escaut a pour objet de constituer un réseau de 1 100 km de voies navigables à grand gabarit entre le bassin de la Seine et ceux de la Meuse et de l’Escaut en Belgique. Il se destine à des convois fluviaux de 4 400 tonnes.
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L’Europe se met en marche
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