Les dirigeants européens et la Première ministre britannique ont scellé leur divorce le 25 novembre dernier en signant l’accord de sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. « C’est un moment tragique. Mais nous avons négocié le meilleur accord possible » (cf. OT n° 2950), a déclaré Jean-Claude Juncker, le président de la Commission après la réunion du Conseil européen qui a entériné la séparation. Le Conseil européen a invité la Commission et le Parlement européens à prendre les mesures nécessaires pour que l’accord soit mis en œuvre sans heurts et qu’il puisse entrer en vigueur le 30 mars 2019. Le Conseil compte également faire « preuve d’une vigilance particulière quant à la préservation des droits et des intérêts des citoyens ainsi qu’à la nécessité de maintenir des conditions de concurrence équitables ambitieuses ». La prochaine étape pour éloigner définitivement le spectre d’un « no deal » se trouve du côté du Parlement britannique que Theresa May, la Première ministre, doit convaincre lors de l’examen du texte le 11 décembre prochain. À noter que, finalement, la menace que l’Espagne agitait sur le statut de Gibraltar n’est plus d’actualité car elle a obtenu des garanties écrites de l’UE pour préserver une souveraineté partagée sur ce territoire.
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Les Vingt-Sept signent l’accord
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