Les premières propositions avancées le 19 décembre par les fédérations patronales lors de la première réunion des négociations annuelles obligatoires 2018 n’ont pas convaincu les syndicats. La partie patronale a proposé des augmentations non linéaires pour le personnel ouvrier, avec une hausse du taux horaire de 0,12 € pour les coefficients les plus bas et de 0,09 € pour le coefficient 150M. Unis dans ces négociations, les syndicats déplorent l’écrasement progressif de la grille qui différencie de moins en moins les bas et les hauts coefficients. « Dans un contexte de pénurie de salariés, on doit redonner des couleurs à la profession, rappelle Jean-Louis Delaunay, responsable de l’activité de transport de marchandises à la CGT. C’était pourtant le moment de montrer de la volonté. »
L’intersyndicale souhaite de son côté une augmentation de 2,5 % pour l’ensemble de la grille. Elle regrette par ailleurs que les négociations ne s’ouvrent que sur les seules augmentations de salaires et que d’autres thèmes ne soient pas abordés. Elle demande ainsi la mise en place d’un 13e mois ou encore la suppression des jours de carence en cas de maladie (5 jours actuellement en cas de non-affiliation de l’entreprise à une Caisse de congés). Les syndicats souhaitent par ailleurs un barème identique entre le personnel ouvrier et les employés. Le deuxième round des négociations est désormais programmé le 24 janvier.
C’est l’enveloppe que dit vouloir investir en France, d’ici 2025, l’Allemand DB Schenker. Le groupe ne cache pas son ambition de s’attaquer au leadership de Geodis. De nouveaux sites sont annoncés à Nîmes et Marne-la-Vallée.