Marché de niche évalué en France de 200 à 250 M€ par an, le lavage public de poids lourds (PL) répond à plusieurs besoins. « Avec la volonté partagée par tous les transporteurs de donner une image qualitative de leur entreprise et de leurs matériels », relève Liza Rolli, directrice générale de QRO, il s’adresse tout d’abord aux TPE-PME du transport pour compte propre et pour compte d’autrui sans installation de lavage. Sachant que, selon les équipements, une piste coûte entre 100 000 € et 1 M€, génie civil et traitement des eaux usées inclus, l’arbitrage entre investissement et recours à une station publique peut avoir du sens selon ses capacités foncières et financières. Certains lavages comme ceux spécialisés à l’intérieur de citernes transportant des vracs liquides ou solides agroalimentaires et industriels supposent des qualifications et installations adaptées dont la rentabilité exige un nombre minimum d’opérations. Enfin, l’implantation des clients ou les plans de transport ne correspondent pas toujours à la localisation de stations de lavage d’un transporteur, qui autorisera alors ses conducteurs à laver dans une station publique. Cette pratique se développe pour le lavage et la désinfection des caisses isothermes utilisées dans le transport frigorifique. Elle est courante dans le transport alterné en citernes de produits chimiques en vrac, parfois dangereux, ou à destination de l’alimentation animale. Pour les produits destinés à l’alimentation humaine, l’alternance est interdite et les lavages obligatoires après chaque transport.
Ces besoins identifiés, une offre de lavage public pour PL a vu le jour en France autour d’acteurs indépendants à la tête d’un ou plusieurs sites régionaux fixes ou mobiles, d’un mode sous franchise et de transporteurs autorisant l’accès à leurs installations aux tiers pour mieux les amortir voire diversifier leurs revenus. C’est sur ce principe que SPM, société de maintenance du groupe Premat, a aménagé une station de lavage avec système de recyclage au Plessis-Pâté (91), le long de la Francilienne (RN104, sortie 40). « Opérationnelle depuis 2013, proche de Paris, elle dispose de 10 pistes pour le lavage de citernes de vracs agroalimentaires non liquides. Avec intervention humaine, quatre pistes sont couvertes et hors gel dont deux dédiées au lavage intérieur de citernes pour vracs solides agroalimentaires, et deux pour lavage extérieur avec portiques, dont un spécifique au lavage extérieur de citernes. Sur les six autres pistes non couvertes, quatre sont en libre-service et destinées au lavage intérieur de citernes-pulvés et bennes transportant des vracs industriels avec lances haute pression ainsi qu’une ligne de séchage. Avec des lances à très haute pression, les deux dernières pistes lavent des véhicules hors gabarit comme les engins de chantier ou les porte-chars », présente Bruno Mauduit, directeur de SPM. Équipée par WashTec et Tec Concept, la station dispose d’un espace conducteurs avec petite restauration et boissons, salle de repos, toilettes et douches. « À leur arrivée, les conducteurs donnent le numéro de leur plaque d’immatriculation ou leur numéro de parc. Pour les lavages intérieurs de citernes-pulvés, ils présentent les documents précisant les produits transportés lors des trois derniers chargements et indiquent celui qui suit afin de déterminer le processus de lavage adapté », indique Bruno Mauduit.
Jusqu’à l’édition du bon de lavage, l’ensemble du process est informatisé. Le responsable ajoute : « Les filiales du groupe Premat et les clients tiers reçoivent ainsi une facturation unique chaque mois. » Si le lavage ponctuel au coup par coup est possible, l’essentiel de ses clients est composé de véhicules du groupe Premat et de transporteurs réguliers en compte (XPO, Delisle, Desert, Transalliance, GCA, Godefroy, MGE, FLMC…), chacun bénéficiant d’une remise Grand Compte selon le nombre de lavages. « Avec un temps de lavage de vingt à trente minutes et sans rendez-vous, la priorité est toujours donnée aux transporteurs confrères, les véhicules Premat étant lavés plus tard ou le samedi, puisque la station est ouverte de 7 h à 19 h du lundi au vendredi, et de 7 h à 15 h le samedi », ajoute Bruno Mauduit. Le site du Plessis-Pâté rassemble en effet près de la moitié de la flotte Premat, transporteur régional spécialisé sur l’Île-de-France à la tête de quelque 900 cartes grises composées en majorité de tracteurs avec semi-remorques et quelques porteurs. « L’essentiel de la flotte affectée au Plessis retourne à sa base chaque jour et la localisation de la station le long de la Francilienne facilite son accès à tous les véhicules du groupe encouragés à y venir laver », souligne le directeur, qui précise que depuis l’ouverture de la station en 2013, ses tarifs sont fixes et n’ont subi aucune augmentation : « Aujourd’hui, 50 % du chiffre d’affaires de 1 M€ par an est réalisé avec des clients tiers. À raison de 1 000 à 1 200 lavages par mois, les résultats de la station sont à l’équilibre, ce qui était l’objectif lors de sa création. Ses revenus couvrent l’ensemble de ses coûts, en masse salariale et en fournitures, et remboursent l’investissement initial traitant jusqu’à 2 000 lavages par mois. »
Sur un terrain propriété du groupe Premat hébergeant son siège et disposant d’une installation de lavage PL, l’aménagement du nouveau site a représenté un investissement de quelque 2 M€ complété par une aide publique de 50 000 € pour le déploiement du dispositif de recyclage.
Lequel permet de réutiliser 60 % des eaux usées, sachant que la consommation pour un lavage varie de 0,7 à 2,5 m3 d’eau selon les véhicules et types de lavage. « L’eau recyclée est exclusivement utilisée pour les lavages extérieurs, tout comme la récupération d’eau de pluie dont bénéficie aussi la station », insiste Bruno Mauduit. Intervenant dans le lavage de citernes-pulvés transportant des produits agroalimentaires, la station référencée Qualimat est aussi agréée par la plupart des industriels du secteur. « Nécessitant la réalisation d’un dossier important assorti d’audit, chaque agrément est un travail lourd. Depuis cet été, la station est certifiée ISO 22000, prouvant la mise en œuvre d’un système de gestion de la sécurité des denrées alimentaires. Très difficile à obtenir, cette certification va au-delà du cahier des charges imposé par les chargeurs pour obtenir leur agrément. Nous espérons qu’elle sera reconnue par ces derniers avec pour avantage de simplifier nos procédures et d’éviter les dossiers d’agrément et audits propres à chaque chargeur », ajoute l’entrepreneur. La FNTR encourage d’ailleurs cette évolution dans le cadre de la révision du protocole lavage conçu avec l’Ania (Association nationale des industries alimentaires). À noter qu’au Plessis-Pâté, SPM vend du carburant et de l’AdBlue aux filiales Premat ainsi qu’aux transporteurs sous-traitants.
Sur les trois stations de lavage publiques PL exploitées par le réseau Sneepy en Gironde et en Dordogne, deux sont équipées de systèmes de recyclage des eaux usées et de récupération des eaux de pluie. « Elle sont situées à Saint-Laurent-sur-Manoire (24), le long de l’A89, au sud-est de Périgueux, et à Saint-Loubès (33), au nord de Bordeaux, le long de l’A10. Sur ces deux sites, l’eau recyclée à 60 % est utilisée pour les lavages extérieurs avec rinçage à l’eau du réseau. Notre troisième station à Boulazac (24) sur la rocade Est de Périgueux devrait être équipée sous douze mois après un chantier de modernisation de 350 000 €, confie Alexandre Chaaban, président du réseau Sneepy. Avec ou sans rendez-vous, nous proposons sur les trois sites un lavage intérieur et extérieur de tous les types de véhicules, citernes et caisses frigorifiques avec désinfection incluses. »
La création de l’enseigne remonte à 1991 avec pour premier client les Transports Doumen, transporteur de l’année 2017. « À Boulazac, sur un terrain municipal, l’ouverture de notre première station a coïncidé avec l’arrêt de l’installation de lavage des Transports Doumen à proximité. Cette collaboration s’est poursuivie en 2006 lors de l’ouverture de notre deuxième site à Saint-Loubès. Sur un terrain loué aux Transports Doumen, qui y dispose d’une agence, il a été financé avec Philippe Doumen en son nom propre. » En 2012, la troisième station à Saint-Laurent-sur-Manoire a été aménagée sur un terrain partagé sous le régime d’une SCI. Laquelle associe Sneepy et les Transports Gargaud Christophe (TGC), spécialisés dans le transport d’animaux vivants. « Le site héberge également le distributeur de pneus Profil +. Grâce à nos métiers différents et complémentaires, ce partage du foncier est gagnant pour tous », assure Alexandre Chaaban. Avec un chiffre d’affaires de 600 000 €, Sneepy déclare 1 450 lavages de PL par mois, tous assistés par des laveurs professionnels. « Les conducteurs n’interviennent pas. Ils disposent d’une salle de repos avec toilettes, WiFi et petite restauration ainsi que de douches à Saint-Laurent-sur-Manoire. Nos stations sont à proximité de restaurants, commerces et stations-service comme celles d’AS24, dont les cartes s’utilisent pour régler les lavages sur notre réseau. » Au moyen de deux à trois pistes équipées de portiques Christ avec arches de prélavage et lances basse et haute pressions, la durée moyenne d’un lavage est d’une trentaine de minutes et chaque station est référencée Qualimat. Pour les règlements, Sneepy propose toutes les solutions, du paiement à l’acte au forfait en passant par des comptes clients avec facturation mensuelle, comme pour les Transports Doumen, premier client du réseau. Si pour l’instant les trois stations sont accessibles de 8 h à 18 h du lundi au vendredi, une réflexion vise à créer une piste libre-service H24, 7j/7 à Boulazac. Au-delà, Alexandre Chaaban se déclare « ouvert aux propositions sérieuses », à l’image de celles concrétisées avec les Transports Doumen et TGC pour aménager de nouvelles stations de lavage PL publiques.
Dans le sud-est de la France, QRO est à l’origine d’un concept original à l’attention des transporteurs routiers. « Sur nos cinq sites – Lyon-Corbas (69) sur l’A46 sortie 13 ou 14, Saint-Quentin-Fallavier (38) sur l’A43 sortie 5, Narbonne (11) sur l’A9 sortie 38, Plan-d’Orgon (13) sur l’A7 sortie 25 jouxtant le Vaucluse, et à Clésud Grans-Miramas (13) sur l’A54 sortie 13 – QRO propose une offre de lavage PL intégrée à des centres multiservices », explique Liza Rolli.
Référencées Qualimat, toutes les stations sont couvertes et hors gel. Équipées de portiques cinq brosses Christ, leurs trois à cinq pistes sont ouvertes de 7 h 30 ou 8 h jusqu’à 18 h ou 18 h 30, du lundi au vendredi plus la matinée du samedi de 7 h à 12 h à Plan-d’Orgon. À raison de 60 000 lavages PL par an avec intervention humaine (deux laveurs par piste en continu formés en interne), leurs prestations minimum couvrent le lavage extérieur de tous les types de véhicules et intérieur de fourgons et caisses isothermes avec désinfection. À ce tronc commun s’ajoute le nettoyage de citernes selon les référentiels Aplica, Eftco et Eftco Food à Narbonne. Sur les centres multiservices développés par QRO, les conducteurs bénéficient d’espaces d’accueil avec douches et toilettes ainsi que de deux restaurants. À l’exception de Narbonne, ils disposent aussi de places de parking gratuites complétées à Lyon-Corbas et à Saint-Quentin-Fallavier de zones de stationnement sécurisées. « Dans le cadre de partenariats avec Total, AS24, Q8, Esso ou V-Gas Proviridis, nos cinq centres délivrent du carburant et de l’AdBlue. L’offre en carburants à Saint-Quentin-Fallavier comprend du diesel et du GNC distribué par AS24, ainsi que du GNL fourni par V-Gas Proviridis », détaille Liza Rolli.
Avec un siège à Châteaurenard (13), la société familiale QRO a ouvert son premier centre multiservices en 1991 à Plan-d’Orgon. « Dès le départ, nous avons souhaité regrouper plusieurs services à l’attention des transporteurs sur un même site », indique la responsable. Sur ce principe ont ensuite été aménagés Narbonne en 1994, Lyon-Corbas en 2010 qui dispose également d’un centre technique PL Dekra, puis Grans-Miramas, en 2015, sur la zone logistique Clesud et Saint-Quentin-Fallavier fin 2017. « Une extension à Grans-Miramas est programmée pour y proposer du GNL avec le concours de V-Gas Proviridis, ainsi qu’un parking sécurisé. Les surfaces de nos centres varient de 28 000 à 45 000 m2 », précise Liza Rolli. Le développement de QRO repose sur une collaboration avec les communautés d’agglomération et syndicats mixtes à l’initiative d’appels à projets visant à renforcer leurs services à l’attention des transporteurs routiers sur des zones à forte densité logistique. « Ces collectivités disposent déjà du terrain qu’elles vendent à QRO, chargé de l’aménagement et de trouver les partenaires pour créer un centre multiservices. Avec cinq centres vitrines de notre savoir-faire, notre expertise est aujourd’hui reconnue en France », assure Liza Rolli. Sur ce schéma, QRO exploite en direct les stations de lavage PL ainsi que les parkings gratuits et sécurisés. Dans le cadre de partenariats et pour chaque site, elle propose aux réseaux de distribution de carburants de s’installer, ainsi qu’à d’autres entreprises à la tête d’une offre à l’attention des transporteurs comme le contrôle technique PL. De la même façon, la restauration est assurée par des entreprises locales ou des enseignes nationales désireuses de se joindre au projet. Avec un effectif de 45 personnes, QRO déclare un chiffre d’affaires de 3 M€ dans le lavage PL sans rendez-vous, lequel est commercialisé sous différentes formes avec possibilité de facturation mensuelle : à l’acte, par abonnement, par carte avec nombre de lavages prépayés ou illimités, ainsi que les cartes de paiement AS24, DKV et UTA. Son portefeuille clients est composé de grands groupes de transport et de nombreuses flottes de TPE-PME. « Au plan national, nous étudions deux à trois projets de centres multiservices. Chacun suppose 2 à 4 M€ d’investissements portés par notre groupe. Une fois la décision prise, les réalisations sont rapides, en moins de vingt-quatre mois, car les terrains mis à disposition par les collectivités locales sont généralement prêts à être aménagés », souligne Liza Rolli. À l’étude également, la création d’une franchise pour les sites éloignés du sud-est de la France, berceau historique du groupe. Cette franchise pourrait voir le jour d’ici à la fin 2019.
Tel est d’ailleurs le modèle retenu par Lavatrans, seule franchise en France à ce jour spécialisée dans le lavage de véhicules industriels dont les PL. Créée en 2003, elle compte 11 stations dont 10 référencées Qualimat : Limoges, Dunkerque, Perpignan, Saint-Vulbas (Lyon), Lesquin (Lille), Derval (Nantes), Béziers, Cavaillon, Bayonne et Toulouse (2). « Neuf sont sous franchise tandis que les deux sites toulousains sont détenus en propre dont un, sur la zone logistique Eurocentre, propose le lavage intérieur de citernes-pulvés transportant des vracs agroalimentaires et industriels selon le référentiel Aplica », présente Jean-Marie Collin, fondateur et gérant de Lavatrans. Les autres sites proposent un lavage extérieur de tous les types de véhicules et intérieur de fourgons, bennes et caisses frigorifiques avec désinfection. « Au total, Lavatrans réalise plus de 70 000 lavages par an » sur la base d’un large éventail de solutions de paiement combinant forfaits à volonté et « packs » avec un choix de lavages par mois, chèques et cartes prépayées. « Avec ces formules, le prix du lavage peut être inférieur à 40 € dès le quatrième passage », précise l’entrepreneur. Sur la base d’un système d’information commun, les transporteurs bénéficient avec la formule de paiement choisie d’un accès à toutes les stations. « Les entreprises de transport connaissent à l’avance leur budget lavage et peuvent laver quand elles le souhaitent », signale Jean-Marie Collin. Dans le cadre de partenariats avec les réseaux de distribution de carburants tels qu’AS24, DKV ou UTA, l’acquittement des lavages est également possible via leurs cartes. À noter que deux possibilités sont proposées par Lavatrans pour devenir franchisé dans son réseau. Si le candidat à la franchise dispose d’un terrain, l’enseigne signe avec lui un contrat par lequel il devient propriétaire de l’ensemble immobilier et du matériel d’exploitation. Représentant un investissement d’environ 1 M€, le franchisé finance le terrain, le bâtiment et l’équipement de lavage. Facilitant l’accès à la franchise, la deuxième possibilité conjugue un contrat de franchise à un contrat de location. Lavatrans finance alors l’acquisition du terrain et la construction du bâtiment, tandis que le franchisé est chargé du financement de l’équipement de la station de lavage. L’investissement de départ est alors de l’ordre de 200 000 € plus le loyer mensuel d’environ 7 000 €. Chaque candidat suit une procédure de sélection. En qualité de franchisé, il bénéficie de plusieurs formations initiales et continues. Dès l’ouverture de son centre, il bénéficie du portefeuille clients du réseau, d’un accès à ses outils commerciaux, de gestion et informatiques ainsi qu’à sa centrale d’achat. Sur ce principe, des transporteurs à l’image des Transports Strumia à Béziers ont déjà rejoint Lavatrans. « Dans ce cas, il faut que la station de lavage soit dissociée et séparée physiquement du site transport », précise Jean-Marie Collin, qui assure un retour sur investissement sous trois à cinq ans à tous les franchisés.
En croissance à deux chiffres chaque année, Lavatrans déclare un chiffre d’affaires de 4,5 M€ et emploie une cinquantaine de personnes. À proximité ou le long de grands axes de circulation, ou sur des zones logistiques et centres routiers, chaque station du réseau comprend au minimum deux pistes équipées de portiques trois brosses WashTec, Lavance ou Christ, ainsi que de systèmes à haute pression : « L’une est en libre-service accessible H24, 7j/7 au moyen de cartes prépayées, et la seconde fait intervenir des laveurs professionnels. Sans rendez-vous, la durée moyenne d’un lavage est d’une vingtaine de minutes. Ouverte de 8 h à 19 h du lundi au vendredi et de 8 h à 12 h le samedi, chaque station est équipée d’un dispositif hors gel par air comprimé permettant une exploitation toute l’année. » À terme, Lavatrans ambitionne d’étendre son réseau national autour d’une trentaine de sites.
Laver le camion à domicile, telle est la prestation proposée par Camion Net depuis 2004. En direct avec ses propres équipes (15 collaborateurs) ou par le biais de sous-traitants, l’entreprise intervient en Île-de-France, région lyonnaise, à Limoges, Lille et Marseille.
« Le temps de service des conducteurs est limité, et Camion Net organise les lavages sur site pendant le temps d’immobilisation des véhicules », explique Fabien Buchheit, responsable commercial. Sur la base d’un service clés en main baptisé « Écomobile », l’entreprise se déplace avec des bâches de la taille des véhicules qui récupèrent les eaux usées. Elles sont traitées à l’aide de systèmes embarqués mobiles composés de séparateurs et débourbeurs. Une fois les eaux traitées, elles sont rejetées « au réseau tout-à-l’égout ». Si le site ne bénéficie pas d’une arrivée d’eau suffisante, Camion Net y déplace ses propres véhicules équipés de citernes.
Reconnue pour son expertise dans le lavage extérieur de tous types de véhicules et intérieur de fourgons et caisses frigorifiques avec désinfection, l’entreprise a diversifié ses activités et exploite aujourd’hui deux stations fixes à Rungis Sogaris, à proximité du MIN, et sur le MIN de Rouen.
« À Rungis, une équipe de sept personnes réalise, avec une monobrosse et des lances à haute pression, les lavages extérieurs de tous les véhicules et intérieurs des fourgons et caisses frigorifiques avec désinfection. Tournée vers le service aux entreprises, notre offre intègre le convoyage des véhicules avec nos propres personnels. À Rouen, la station est en libre-service avec lances haute pression et intervention de nos personnels, convoyage compris, une à plusieurs fois par semaine selon les demandes », précise Fabien Buchheit.
Flexibles, les horaires d’ouverture du site de Rungis sont adaptés à l’organisation du MIN dès 3 h du matin et jusqu’à 20 h du mardi au vendredi, de 5 h du matin à 18 h le lundi et de 7 h à 15 h le samedi. Anticipant un chiffre d’affaires de 1,3 M€ cette année, Camion Net ambitionne à terme de déployer son offre sur l’ensemble du territoire national.