Les coupes budgétaires qui font mal au transport

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Pour financer les mesures phares du budget 2019 comme le revenu de citoyenneté promis par le Mouvement 5 étoiles (M5s), la réforme des retraites avec l’abaissement de l’âge de départ à 64 ans avec 36 annuités de cotisation et la baisse des impôts promise par la Ligue, le gouvernement italien va devoir remodeler la répartition des ressources.

En gros, cela veut dire couper. Selon la presse italienne, la santé et les transports seront les secteurs les plus frappés par les coupes budgétaires. Les Génois ont d’ailleurs déjà été sacrifiés sur l’autel du programme Salvini et Di Maio, l’enveloppe prévue pour compenser les pertes présentes et futures après l’effondrement du pont Morandi et la reconstruction étant beaucoup plus mince que celle qui avait été promise.

Les fonds prévus pour la construction du troisième couloir qui fait partie du réseau stratégique de transport transeuropéen, ont été tout simplement effacés et RFI, la compagnie de chemin de fer a été priée par le ministre des Transports et des Infrastructures de ne pas débloquer l’enveloppe de 200 M€ prévue pour la construction du réseau à grande vitesse. Une décision qui a déjà entraîné la mise à pied de 150 salariés. Au chapitre portuaire, le gouvernement a seulement débloqué 30 M€ pour compenser les pertes estimées à 5 Md€ de produit par an après l’effondrement du pont Morandi. Au niveau national enfin, le financement des infrastructures, notamment en ce qui concerne les grands chantiers et les lignes ferroviaires à grande vitesse, devrait être revu à la baisse toujours pour compenser les dépenses liées au programme du M5s et de la Ligue.

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