Daimler mise sur les camions électriques dans la lutte contre le réchauffement climatique. Le président de Daimler Trucks Martin Daum, a présenté à Las Vegas, dans le cadre du salon annuel CES 2019, la stratégie du constructeur allemand en matière d’électro-mobilité. « Si on veut des transports neutres en termes d’émissions de CO2, cela ne sera possible qu’avec les moteurs électriques », précise Martin Daum, critique envers les moteurs à gaz naturel liquéfié (GNL) développés notamment par Iveco, Scania ou Volvo. « Cela ne fait aucun sens de remplacer une énergie fossile par une autre », estime la direction du groupe. Daimler présentait à Las Vegas cinq modèles de camions électriques, testés en avant-première sur les autoroutes de la région : le Fuso E-Canter, importé du Portugal, le Freightliner eM2 106 (480 chevaux, 9 à 12 tonnes, et 370 kilomètres d’autonomie) et le e-Cascadia (400 km d’autonomie). Une heure suffit pour recharger les modèles à 80 %. Le Freightliner eM2 est construit sur la même base que le bus scolaire Saf-T Liner C2 Jouley de Thomas Built Buses, également assemblé aux États-Unis. Le constructeur de camions américains, Freightliner Trucks, a été racheté en 1981 par Daimler. Freightliner est surtout connu pour sa ligne de camions autonomes, Cascadia Evolution, les premiers à avoir reçu l’autorisation de circuler sur les routes américaines, dans le Nevada en 2015.
Le décret n° 2019-31 met en place l’expérimentation sur le traitement de données « API entreprises ». Jusqu’au 21 janvier 2022, les entreprises consentantes situées en Bourgogne-Franche-Comté, Bretagne ou Occitanie voient leurs formalités administratives simplifiées. Les administrations qui collectent des données à leur sujet (situation sociale, données relatives aux salariés et dirigeants sociaux, régularité au regard de l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés) les rassemblent via le traitement de données API entreprises. Ce système évite aux entreprises de fournir plusieurs fois la même information aux différents services administratifs. Cette expérimentation fera l’objet d’un bilan en 2022.
Les tarifs des péages de la plupart des autoroutes françaises augmentent respectivement de + 1,86 % et + 1,97 % en moyenne pour les poids lourds classe 3 et classe 4 à partir du 1er février, selon les règles des contrats de concession qui lient les sociétés autoroutières à l’État. Malgré le mouvement des Gilets jaunes, Élisabeth Borne avait exclu un gel des péages qu’il faudrait rattraper ultérieurement, à l’inverse de ce qu’avait décidé la ministre de l’Écologie, Ségolène Royal. Et pour cause, le rattrapage du gel de 2015 compte encore pour 0,25 point de pourcentage dans l’augmentation des tarifs prévue cette année. Si une réduction de 30 % pour 10 allers-retours autoroutiers par mois est proposée aux particuliers, aucun dispositif permettant d’alléger la facture n’est prévu pour les transporteurs routiers.