Après la cour de ferme, le transport industriel et le développement à l’international, le groupe Mousset (1 700 collaborateurs, 50 M€ de CA, 1 000 moteurs), basé à Sainte-Florence (Vendée), s’engage dans le transport frigorifique via l’acquisition de Jetfreeze. Cette société située dans le Pas-de-Calais est spécialisée dans le transport sous température dirigée (surgelé/frais/température ambiante) pour la restauration et les commerces de bouche. « Jetfreeze s’est construit sur un business model unique, porté par une équipe experte. Au-delà de l’opportunité économique, cette acquisition se réalise avant tout en raison d’une rencontre humaine avec son dirigeant et la certitude qu’il va pouvoir conduire le développement du pôle froid au sein du groupe [Mousset] », indique son P-dg Frédéric Leblanc. Alors que, pour Jetfreeze, ce rachat est l’occasion de « [lui] donner de l’élan » et de « grandir », complète le patron, Philippe Deliège.
Positionné avec une offre de services sur mesure, Jetfreeze se présente comme « un opérateur incontournable sur les produits de luxe ». Avec un chiffre d’affaires de 14 M€ (45 % en France, 30 % en Angleterre, 20 % en Belgique et 5 % en Suisse), l’entreprise réalise 30 % de croissance annuelle en moyenne, avec 100 salariés et 50 véhicules. Elle possède quatre sites : Boulogne-sur-Mer, où est implanté son siège, Rungis (94), La Tour-du-Pin (38) et Plan d’Orgon (13). À noter que des développements sont en cours avec des partenaires sur plusieurs pays européens (Pays-Bas, Allemagne, etc.).
Son entrée dans le giron du groupe Mousset va aussi permettre à Jetfreeze « de développer ses capacités – humaines, matérielles, économiques – pour prendre une plus grande part de marché », complète Philippe Deliège. Avant d’ajouter : « Cette association va nous donner plus de visibilité, tant auprès de potentiels clients que de futurs collaborateurs. » Son ambition : installer des entrepôts aux portes de toutes les villes de plus de 20 000 habitants afin de servir ses clients avec plus d’agilité sachant que, chez Jetfreeze, une palette passe en moyenne moins d’une heure sur une plateforme.