L’expressiste vient de recevoir l’un des dix premiers eMAN TGE produits par le groupe Volkswagen. Le fourgon, d’une capacité de 10,7 m3, livrera le 9e arrondissement de Paris d’ici à la fin du mois. Le véhicule va étoffer la flotte du site DistriGreen que DHL Express détient Porte d’Aubervilliers. Ici, une Nissan e-NV 200 (4 m3) et 13 Nissan Voltia e-NV 200 (8 m3) assurent déjà la distribution des 9e, 10e, 18e et 19e arrondissements. L’ambition de l’expressiste est de livrer entièrement en véhicules verts les 2 500 colis traités quotidiennement dans la capitale. C’est déjà le cas à Nice depuis 2007, indique la société. Par ailleurs, DistriGreen devrait être étendu à d’autres villes comme Lyon et Marseille. Le dispositif de livraison verte s’appuie sur une multitude de véhicules, triporteurs et VUL électriques dont les Colibus et Goupil fabriqués en France. Il vise plus d’une centaine d’unités avant 2020 dans toute la France, selon le P-dg de DHL Express France, Philippe Prétat. Le dernier kilomètre est aussi organisé autour de relais urbains déployé dans environ 20 villes courant 2019.
En mars 2019, le nombre de déclarations d’embauche tous secteurs confondus de plus d’un mois (hors intérim) apparaît stable après une hausse de 0,6 % au mois précédent. Il progresse ainsi de 2,3 % sur trois mois et de 2,8 % sur un an. Le baromètre économique de l’Acoss-Urssaf d’avril 2019 explique l’évolution du mois de mars par la compensation entre la hausse des déclarations d’embauche en CDI (+ 1,1 %) et la baisse de celles en CDD de plus d’un mois (– 1,1 %). Sur un an, les déclarations d’embauche en CDI ont augmenté de 6,1 % et celles en CDD de plus d’un mois sont quasiment stables (– 0,2 %). Les effectifs salariés du secteur privé, en hausse de 0,3 % au quatrième trimestre 2018, accélèrent légèrement par rapport au trimestre précédent (+ 0,2 %). Sur un an, ils affichent une hausse de 0,9 %.
Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) vient de publier son avis sur les projets de stratégie nationale bas-carbone et de programmation pluriannuelle de l’énergie. Pour le CESE, le nouvel objectif de neutralité carbone à l’horizon 2050 n’a de sens qu’avec des moyens pour accélérer la transition énergétique dès les prochaines années. S’agissant de l’énergie, il regrette que l’avenir de la filière du biogaz reste menacé par la faiblesse du développement envisagé. Côté transport, si une croissance significative du trafic de marchandises de l’ordre de + 40 % en tonne-kilomètre est prévue d’ici à 2050, le trafic poids lourds lui, n’augmenterait « que » de 12 %, grâce au développement du fret ferroviaire et fluvial. Parmi les diverses recommandations formulées par le CESE : la définition d’un plan prévisionnel d’investissement pour les secteurs concernés par la transition énergétique et l’arrêt de l’intégration des dépenses en faveur de cette transition, dans les déficits publics.