Le mouvement s'amplifie

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Le boycott des contrôles à l'égard des véhicules étrangers est désormais observé par la moitié des 440 contrôleurs terrestres, indique l'UNSA/SAFACTT.

Le Syndicat autonome des fonctionnaires et agents chargés du contrôle des transports terrestres, à l'origine du mouvement lancé le 1er janvier, a été rejoint par FO. Deuxième organisation au sein de ce corps, elle revendique elle aussi une centaine d'adhérents. Ainsi constituée, l'intersyndicale envisage de passer à une seconde étape dans le mouvement revendicatif : boycotter l'utilisation de GRECO, le nouveau traitement informatisé de la Direction des transports terrestres. « D'ici 6 mois, les applications existantes seront supprimées au profit de ce dispositif qui n'est pas tout à fait au point. Nous refusons de perdre du temps pour la saisie des PV alors que nous sommes déjà en sous-effectif » explique Olivier Pedrono, vice-président de l'UNSA/SAFACTT.

Ainsi que le syndicat l'escomptait, les organisations professionnelles de transporteurs ont réagi à la décision de suspendre les contrôles des véhicules étrangers. Des courriers lui ont été adressés par l'Unostra, la Fédération des entreprises de transports et logistique de France (TLF) et l'Association française des transporteurs internationaux (AFTRI). « Si elles s'y disent inquiètes, elles jugent également inadmissible que le ministère ne prête pas l'oreille à nos revendications », assure Olivier Pedrono. Dans leur plateforme commune, les deux syndicats demandent un renforcement des effectifs, la revalorisation de la grille indiciaire et indemnitaire des agents chargés du contrôle, la création d'une véritable filière pour leur avancement.

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