Au nom des « rails-routiers exaspérés par la dégradation des trafics de et vers le Sud-Est », c'est un courrier cinglant qu'il a adressé, le 7 mars, à Francis Rol-Tanguy, directeur général délégué fret. Depuis le début de l'année, et en raison de mouvements sociaux répétés, les transporteurs sont soumis à un « véritable jonglage, proche de la loterie » pour le départ de leurs UTI (Unités de transport intermodal), dénonce-t-il. Outre le manque de considération à l'égard de la profession routière qu'elle dénote, cette absence de fiabilité « a pour conséquence l'abandon de la technique pour les matières sensibles et aujourd'hui seuls les produits sans valeur ajoutée empruntent encore vos services » assène le président du GNTC. Estocade finale: « une telle situation est d'autant plus incompréhensible qu'elle va à l'encontre de la campagne publicitaire actuelle qui dénigre le camion, alors que lui continue à rouler et à rendre le service de qualité qui lui est habituel ». Sans autre forme de politesse, le responsable fret de la SNCF se voit promettre les mesures financières « que nous jugerons nécessaires vis-à-vis d'un fournisseur qui n'a pas la capacité et la volonté de tenir ses engagements ».
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Le GNTC s'énerve
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