Le financement du contournement Est de Rouen fixé

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Nouvelle étape dans le projet de contournement routier « Est » de l’agglomération de Rouen, chaînon manquant de l’axe Copenhague-Lisbonne ! Après l’avis favorable de la commission d’enquête publique, en septembre 2016, la région Normandie, le Département de Seine-Maritime et la Métropole de Rouen ont annoncé, mercredi 13 septembre, la mobilisation de financements pour permettre la réalisation de cette autoroute à péage de 41 km reliant l’A28 (nord-ouest de Rouen) à l’A13 (sud). Jugée « vitale » par Christian Boulocher, directeur général de l’entreprise Normandie Logistique installée à Rouen et membre du bureau de Logistique Seine Normandie (LSN) – fervent défenseur du projet – cette liaison à 2 x 2 voies vise à désengorger à l’horizon 2024 les axes routiers de l’est de l’agglomération rouennaise. Le coût de ce projet, évoqué depuis quarante ans, est estimé à près d’un milliard d’euros. Il sera financé à hauteur de 400 millions d’euros par des concessionnaires, 250 millions d’euros par l’État, maître d’ouvrage du chantier, et 245 millions d’euros par les collectivités territoriales (dont 157 apportés par la Région, 66 par la Métropole de Rouen et 22 par le département de Seine-Maritime). L’Eure, pourtant traversé par cette autoroute, est le grand absent de ce tour de table.

Néanmoins, la première pierre est loin d’être encore posée. Si la construction de ce contournement est déclarée d’utilité publique, elle fera alors l’objet d’un appel d’offres de mise en concession. Le concessionnaire, désigné par un décret en Conseil d’État, sera chargé de la conception et la réalisation du projet. Il aura notamment pour tâche la définition du tracé final au sein de la variante préférentielle.

Ça bloque : 5 nouveaux pays dans l’UE ?

Alors que deux blocs au sein de UE s’entredéchirent sur la révision de la directive détachement, Jean-Claude Juncker a plaidé pour un élargissement à 32 pays, lors de son discours annuel sur l’État de l’Union. « Le fossé entre l’Ouest et l’Europe centrale risque de se creuser davantage. Il est préférable de jeter des ponts entre eux », a justifié le président de la Commission européenne à Libération. L’Albanie, le Kosovo, la Macédoine, le Monténégro et la Serbie pourraient se joindre au « club des 27 », dans un futur très indécis. De quoi jeter de l’huile sur le feu et prendre à contre-pied la vision d’Emmanuel Macron qui milite pour une Europe à plusieurs vitesses. Enfin sur la Turquie, il a argué qu’elle s’éloignait « à pas de géant de l’Union ».

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