Le 19 avril, une réunion de négociation au ministère des Transports s'est à nouveau soldée par une impasse. « Le ministère table sur un pourrissement du conflit. Le dialogue social n'est plus à l'ordre du jour », tranche Jacques Dotu du SNCTT/FO (Syndicat national des contrôleurs des transports terrestres Force Ouvrière), l'une des deux organisations syndicales, avec l'Unsa/Safactt (Syndicat autonome des fonctionnaires et agents chargés du contrôle des transports terrestres), à l'origine du mouvement de protestation. Les 400 agents réclament une reconnaissance officielle de leur statut, des effectifs supplémentaires, le versement de primes et une refonte de leur grille salariale qui est « alignée sur celle des secrétaires administratifs de catégorie B ». Pour faire entendre ces revendications auprès du ministère des Transports, ils comptaient jouer sur le préjudice subi par les transporteurs routiers français ainsi que sur le manque à gagner (3 MF à fin mars) lié au gel des contrôles des camions étrangers. Le 2 mai, en intersyndicale, les contrôleurs décideront de la forme que prendra le conflit. Une manifestation nationale serait d'ores et déjà prévue à Paris.
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Le conflit s'enlise
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