Le rachat de STG par le fonds de pension Hivest Capital Partners vient d’être finalisé, suite à l’accord de cession conclu le 16 octobre dernier (cf. OT n° 2946). Les nouveaux propriétaires du groupe de transport frigorifique détiennent 75 % du tour de table, le solde reste entre les mains de la famille Gautier. Jean-Yves Gautier conserve dans son giron la société Fret Solutions, baptisée « Gautier Fret Solutions » (GFS). Cette société développe une activité de distribution pour le compte de réseaux nationaux de messagerie frigorifique dans le Grand Ouest en chargement et livraison. GFS emploie 400 salariés et dégage un revenu de 50 M€. Dans le même temps, l’équipe de direction de la nouvelle société STG a été constituée et complétée. Jean-Paul Onillon tient les rênes du groupe au poste de P-dg. Il est épaulé par Franck Maso (un ex-Lahaye) au poste de directeur général. À leurs côtés, deux directeurs généraux délégués ont été nommés. Il s’agit d’Olivier Astier, délégué aux finances, et de Christophe Allier, délégué à la stratégie et à la transformation. La nouvelle équipe a pour feuille de route de nouer des partenariats et des actions de croissance externe ciblées. Rappelons que STG a enregistré un volume d’affaires d’environ 400 M€ en 2017. Sa filiale Transports Gautier a, quant à elle, réalisé un chiffre d’affaires de 203,4 M€ pour une perte de 8 M€.
En 2018, l’économie mondiale s’essouffle, note le CNR dans son rapport Bilan 2018 et Perspectives 2019. Toutefois, avec + 3,7 % attendu en 2018 et en 2019, la croissance reste robuste et supérieure à celle de 2016-2017. En France, l’impact du ralentissement semble accentué. Après + 2,3 % en 2017, la croissance du PIB prévue pour 2018 est désormais à + 1,6 % et fortement dépendante des résultats du 4e trimestre après un 2e et un 3e trimestres décevants (respectivement + 0,2 % et + 0,4 %). Concernant le TRM, après une forte croissance de son activité en 2017 (+ 10,0 %), un fort ralentissement apparaît, particulièrement au 2e trimestre 2018 (– 0,6 %). Malgré ces aléas, la conjoncture reste porteuse, indique le CNR. Les entreprises continuent d’investir et le manque de main-d’œuvre reste le principal frein à leur développement.