Les chiffres que vient de publier le Commissariat général au développement durable confirme la reprise du secteur. Ainsi au troisième trimestre 2017, l’activité de transport routier de marchandises en France a progressé de 4,7 %, les feux sont au vert pour les affaires dans le TRM en ce début d’année 2018, l’activité ayant poursuivi une tendance haussière en 2017. Selon les statistiques du Commissariat général au développement durable, après avoir enregistré une hausse de 1,0 % au deuxième trimestre 2017 (données révisées), au troisième trimestre (T3) 2017, le transport routier de marchandises des poids lourds immatriculés en France, mesurée en tonnes-kilomètres, a augmenté de 4,7 % au troisième trimestre 2017. Dans le détail, le transport national a progressé de 5,0 %, celui pour compte d’autrui de 2,9 %, après une légère baisse au deuxième trimestre 2017 (– 0,2 %) et celui pour compte propre a progressé de 11,1 %. Ce dernier type de transport représente près du quart de l’activité en termes de tonnes-kilomètres réalisée. Quant au transport international, sur la partie française des parcours analysés dans l’enquête, une baisse d’activité de – 0,7 % a été enregistrée au troisième trimestre 2017. L’étude précise également que le kilométrage à vide au troisième trimestre 2017 a fléchi (– 4,7 %), alors que l’ensemble des kilomètres parcourus progresse (+ 3,7 %). Ainsi, les conducteurs de poids lourds immatriculés en France ont parcouru en 2017, 4,2 milliards de kilomètres, au cours du troisième trimestre, sur la totalité des trajets nationaux et internationaux. Lorsque la nature des marchandises est prise en compte, les chiffres deviennent moins positifs. La part du transport de produits agricoles et agroalimentaires a diminué de -0,2 point et celle de l’activité de transport de biens intermédiaires (sidérurgie, fonderie, chimie de base) de -1,0 point. Seule l’activité de transport de produits manufacturés a progressé de + 1,2 point.
En définitive, l’embellie observée au troisième trimestre 2017, augure une bonne année pour le TRM en 2018, en termes de chiffre d’affaires. Il était tombé à son niveau historiquement bas en 2015 (voir enquête sur les 20 dernières années du TRM dans L’OT n° 2908) à 153,6 milliards de tonnes-kilomètres (contre 180,2 en 1996), notamment en raison de la concurrence féroce que lui ont livré les pays de l’est européen.
