Theresa May, la Première ministre britannique vient de reporter sine die le vote auquel le parlement de Westminster devait procéder le 11 décembre sur l’accord qu’elle avait trouvé avec l’Union européenne le 25 novembre denier (cf. OT n° 2950). Un événement qui témoigne du fait que l’hypothèse d’un Brexit « dur » reste de mise. Encore une fois, c’est la situation de l’Irlande du Nord qui a créé des tensions entre la Première ministre et les députés britanniques dont une bonne partie, conservateurs y compris, menaçait de ne pas voter l’accord en l’état. Rappelons que l’accord prévoyait que l’Irlande continuerait à s’aligner sur les règles du marché unique afin de garantir la libre circulation des marchandises et d’éviter la mise en place d’une frontière physique de plus en Europe. Theresa May est donc repartie à la conquête d’une modification du texte auprès des dirigeants européens. Le Conseil de l’Europe, qui se réunit les 13 et 14 décembre 2018, a déjà annoncé qu’il n’y aura pas de nouvelles négociations. Côté France, on se prépare à un Brexit sans accord. Ainsi, la loi habilitant le gouvernement à prendre par ordonnances les mesures de préparation au retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne vient d’être adoptée par l’Assemblée nationale le 10 décembre dernier.
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L’accord en danger ?
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