La tension monte d’un cran

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Revalorisation des salaires, 13e mois, réforme des retraites… Les points de crispation se multiplient pour les syndicats de salariés du secteur qui appellent à un cap « ambitieux » pour pallier le manque d’attractivité. Le point sur la situation.

Revalorisations de salaires « pas à la hauteur », négociations sur le 13e mois « refusées »… Dans un communiqué commun, les organisations syndicales FGTE-CFDT, FO Transports et CFTC Transports &Logistique soutiennent qu’il « est grand temps d’avoir pour notre profession un cap raisonné et ambitieux, pour asseoir des conditions sociales pour reconquérir le cœur des salariés du transport ». Elles mettent notamment en cause les revalorisations de salaires qui « ne sont pas à la hauteur, voire inexistantes » pour pallier le manque d’attractivité des métiers du secteur. Autre revendication, les négociations sur le 13e mois, « refusées depuis des années par les organisations patronales ». La FGTE-CFDT, FO Transports et CFTC Transports & Logistique annoncent par ailleurs qu’elles ne siégeront à aucune commission mixte paritaire « sans mise en place effective des moyens liés au fonctionnement du dialogue social » prévu par l’accord CPPNI du 13 décembre 2018. Elles espèrent ainsi que les « gouvernants maîtrisent et comprennent [leurs] demandes ».

Heures supplémentaires

Autre inquiétude pointée par FO Transports dans un communiqué, le maintien de la majoration des heures supplémentaires à 25 et 50 %, dépendant de la loi d’orientation des mobilités qui tarde à être adoptée. Les organisations patronales s’étaient toutes engagées par écrit, le 6 décembre 2018, à maintenir l’application de la majoration à 25 et 50 % des heures supplémentaires, jusqu’au vote de la loi d’orientation des mobilités. Après un premier passage du projet de loi à l’Assemblée et au Sénat, qui avaient successivement adopté des versions différentes du texte, une commission mixte paritaire avait tenté de les réconcilier en juillet, sans succès. Passé en seconde lecture à l’Assemblée nationale le 17 septembre, le texte a été adopté mais doit encore être examiné une dernière fois par le Sénat. En ligne de mire dans le projet de réforme des retraites, qui prône la suppression des régimes spéciaux, le congé de fin d’activité (CFA) devrait bénéficier d’un sursis. Alors que FO Transports appelait à rejoindre la grève illimitée du 5 décembre face à cette disposition, les organisations syndicales annoncent avoir obtenu un engagement écrit de l’État sur le maintien de sa participation financière pendant les trois prochaines années, soit jusqu’au 31 décembre 2022. Par le lancement d’une mission, l’État accompagnera les partenaires sociaux dans les négociations sur l’évolution du CFA et la mise en place d’un dispositif de gestion des fins de carrière.

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