La santé et la sécurité étudiées

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La santé et la sécurité des conducteurs de matières dangereuses ont fait l’objet d’une table ronde le 13 octobre. Organisée à la suite des revendications portées par des conducteurs lors du conflit des mois de mai et juin, la réunion avait pour objectif de présenter aux partenaires sociaux les résultats des contrôles effectués par le ministère des Transports durant l’été. Le taux d’infraction relevé, 11,3 %, apparaît équivalent à celui des autres activités de transport, ont indiqué l’Union TLF, la FNTR et l’OTRE. « Évidemment, ce chiffre reste trop important et nous resterons vigilants, indique Nancy Noël, directrice des affaires sociales et juridiques à TLF. Il apparaît toutefois moins catastrophique que ce que la CGT laissait entendre ». Les infractions constatées portaient notamment sur les documents de transport et les équipements à bord. « La finalisation des classifications apparaît comme l’axe le plus important afin de répondre aux spécificités des emplois, notamment à celles du transport des matières dangereuses », soutient Jean-Marc Rivera, secrétaire général de l’OTRE. La FNTR souligne que « les salariés de l’activité méritent d’être reconnus par les acteurs de la filière comme par les pouvoirs publics ». L’État s’est engagé à rédiger deux documents pédagogiques. Le premier rappellera aux entreprises la réglementation applicable au transport de matières dangereuses. Le second portera sur le protocole de sécurité qui entoure les règles applicables sur le chargement/déchargement. Erwan Poumeroulie, délégué aux affaires juridiques et sociales à la FNTR, précise que l’État mènera une réflexion sur la faisabilité de la mise en place de règles spécifiques pour un suivi médical renforcé des conducteurs de matières dangereuses par rapport au cadre général applicable.

Ça bloque : pénurie

A l’occasion de son congrès, le 17 octobre, l’OTRE a dénoncé son exclusion de l’initiative Tremplin visant à recenser les besoins de recrutement des transporteurs. En effet, la fédération ne siège pas au conseil d’administration de l’AFT, qui copilote l’initiative, au vu de sa représentativité jusque-là non reconnue. C’est désormais chose faite avec la publication de l’arrêté publié au JO du 18 octobre fixant la liste des OP d’employeurs représentatives pour la branche. L’OTRE attendait ce texte pour demander instamment un siège au CdA de l’AFT.

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