La proposition patronale rejetée

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Les partenaires sociaux se sont réunis le 16 avril pour le premier round des négociations annuelles obligatoires 2018 de la logistique. La partie patronale est arrivée avec une proposition de revalorisation des rémunérations conventionnelles à + 1,2 % sur les grilles de moins de six mois d’ancienneté et de + 1 % sur l’ensemble des autres grilles (ouvriers de plus de six mois, de plus de dix mois, agents de maîtrise et cadres). Les syndicats ont rejeté la proposition. La CFDT a formulé une demande à 2,5 %, la CFE-CGC à 2 %. CGT et FO souhaitent de leur côté présenter une plateforme revendicative, avec des demandes complémentaires en matière d’ancienneté, la carence, des jours enfants malades… « Nous allons retourner vers nos mandants », a indiqué Nancy Noël, directrice des Affaires juridiques et sociales chez Union TLF. La prochaine réunion se tiendra le 29 mai. Comme le transport routier de marchandises, le secteur de la logistique prépare une refonte de ses classifications. Une grille vient d’être présentée par la partie patronale. Les organisations syndicales doivent désormais formuler des ajustements. « Le dossier devrait avancer lentement mais s’avère indispensable, précise Nancy Noël. Les grilles se construisent, comme dans le TRM, sur le principe des critères classants. Les métiers sont toutefois différents et ne nécessitent pas toujours la détention d’un titre ou d’une formation. » Les salariés peuvent ainsi entrer dans le secteur sans qualification. « L’entrée de grille ne peut pas se faire sur la base de la formation mais plutôt la technicité, selon les tâches à mener », indique Nancy Noël. Le sujet sera à nouveau abordé le même jour que les NAO, le 29 mai.

Ça bloque : Le projet de loi de la réforme ferroviaire voté mais imprécis

À l’unanimité, les députés ont adopté en première lecture le projet de loi pour un nouveau pacte ferroviaire le 17 avril. Si le texte prévoit le transfert des cheminots de la SNCF vers le nouvel employeur en cas de perte de contrat, les conditions restent floues. Les transferts s’effectueront « prioritairement au volontariat » mais quid si le nombre défini nécessaire est insuffisant ? Les syndicats crient au mensonge sur les garanties « du sac-à-dos social » non applicables. Par ailleurs, rien n’est évoqué au sujet de la dette qui s’élèvera à 50 Md€ en fin d’année. Emmanuel Macron a pourtant annoncé sa reprise progressive à partir du 1er janvier 2020, date de création de la nouvelle structure de la SNCF et de la fin du statut des cheminots. Le montant, lui, reste indéfini.

Ça roule : Des prix de livraison de colis plus abordables

Les prix des services de livraison transfrontière de colis seront plus transparents et abordables. Les négociateurs européens sont ainsi parvenus à un accord provisoire, le 17 avril, pour également renforcer la surveillance réglementaire du marché des colis en Europe. L’UE souhaite, par ce réglement, permettre aux consommateurs et aux entreprises, en particulier les PME, d’acheter et de vendre des produits et des services en ligne plus facilement et en toute confiance dans l’ensemble de l’Union. Cet accord provisoire conclu par le Parlement européen, le Conseil et la Commission, doit être définitivement adopté par le Parlement et le Conseil.

Son entrée en en vigueur interviendrait au début de l’année prochaine et être pleinement applicable en 2019.

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