Selon l’AFGNV*, la France s’était initialement (en 2017) fixé l’objectif de se doter de 80 points d’avitaillement GNC (gaz naturel comprimé) d’ici à décembre 2020, ainsi que de 115 points GNC et 25 points GNL (gaz liquéfié) à fin décembre 2025. Elle a d’ores et déjà atteint son objectif de 2020 puisque, depuis le 7 juin 2018, elle compte 80 points d’avitaillement GNC. Le mouvement vers le gaz est tel que, selon les prévisions actualisées de l’AFGNV, le territoire devrait compter un total de 250 points d’avitaillement en 2020.
En Bretagne, le Syndicat départemental d’énergie et d’équipement du Finistère (SDEF) a profité de la Semaine européenne du développement durable qui vient de s’achever pour sensibiliser les transporteurs à l’ouverture aux flottes au gaz. Une réunion d’information ainsi que des ateliers pratiques se sont tenus à Quimper le 1er juin afin d’accompagner les transporteurs et les collectivités locales dans leur projet de conversion du diesel au GNV. Au programme : démonstration de véhicules et de gammes disponibles sur le marché, évaluation avec GRDF des bénéfices du GNV pour chaque propriétaire de flotte, en fonction de son activité et de ses besoins, évaluation des avantages de la location ou du crédit-bail… Le SDEF a, dans le même temps, annoncé son projet de construction de 3 stations de distribution publiques de GNV à Quimper, Brest et Morlaix pour 2019-2020. À terme, le département devrait compter un réseau de sept stations (les quatre autres stations sont prévues à Landivisiau, Châteaulin, Carhaix et Quimperlé). « Ce projet fait partie intégrante d’un schéma régional d’infrastructures publiques porté par les collectivités et accompagné par tous les acteurs bretons du transport et du gaz », indiquent les promoteurs du projet. Des aides au financement sont annoncées par le SDEF pour les premiers véhicules convertis au GNV par les transporteurs (marchandises et voyageurs). Les transporteurs qui auront pris ce virage sont invités à se faire connaître auprès du SDEF (avant le 20 juin) afin de bénéficier des aides allouées (jusqu’à 10 K€ par camion) par l’Ademe.
Afin de permettre aux entreprises de mesurer leur capacité à s’implanter sur le marché international, BpiFrance vient de créer un nouvel outil en ligne dénommé « Mondialomètre ». Cette plateforme indiquera au dirigeant tous les aspects qu’il doit prendre en compte pour accéder à l’international. Il pourra y réaliser l’auto-évaluation du niveau de maturité de son entreprise pour l’international, recevoir des recommandations personnalisées pour activer les bons leviers ou encore obtenir des analyses par zone ou pays ciblés. Le service est accessible en ouvrant un compte sur https://mon.bpifrance.fr/mon-espace/#/login
L’arrivée au gouvernement italien d’une coalition anti-européenne suscite l’inquiétude au sujet du projet Lyon-Turin. Alors que des travaux ont démarré de part et d’autre des Alpes et que 273 M€ viennent d’être alloués pour la suite de certains travaux préliminaires, les nouveaux gouvernants italiens sont beaucoup moins chauds que les Français. Si Élisabeth Borne a renvoyé à un chapitre à part le sort de cet ouvrage encadré par des accords bilatéraux et des engagements européens, son homologue italien, Danilo Toninelli, remet sur la table pour la énième fois l’étude des coûts-bénéfices.
*Association française du gaz naturel véhicule