Deux ans après leur reprise par les Transports Prévost à la barre du tribunal, les Transports Papalino replongent. Une audience est prévue le 8 juillet prochain au tribunal de commerce de Meaux. Le 3 juin, Papalino s’est déclaré en cessation de paiement avec un passif exigible de 2,5 M€. Interrogée sur les difficultés que traverse sa société, la directrice générale de l’entreprise, Virginie Prévost, a précisé : « Il nous faut plus de temps pour mettre en place une nouvelle organisation dans l’entreprise et l’adapter à la gestion du groupe Prévost. Ces derniers mois, nous avons remplacé 75 % du matériel qui était obsolète. » À la tête d’un parc de 145 véhicules, Papalino travaille essentiellement pour le compte de la grande distribution. Selon les professionnels du secteur, l’entreprise aurait pratiqué des prix trop bas, une accusation que réfute la dirigeante. Cette fois-ci, ce n’est pas le tribunal de Marseille qui est chargé d’examiner la situation de cette entreprise installée à Vitrolles (13), mais la juridiction consulaire de Meaux (77). En effet, le groupe Prévost a choisi Mitry-Mory (77) pour établir le nouveau siège social de Papalino. Le 8 juillet, la justice consulaire doit statuer sur la prolongation de la période d’observation de l’entreprise ou sur sa mise en liquidation judiciaire. Papalino, qui réalise un chiffre d’affaires de 20,1 M€, a vu ses effectifs passer de 200 à 182 salariés en quelques mois.
Au total, ce sont 800 km des 4 300 km du réseau routier du 77 qui vont revenir à 90 km/h. Si cela roule pour les usagers, cela bloque en réalité pour la mesure entrée en vigueur il y a bientôt un an. Des raisons de sécurité routière ont justifié cette décision que vient d’annoncer le président du département, Patrick Septiers. Depuis la mise en place des limitations à 80 km/h, non seulement le nombre de tués a augmenté de 15 % entre juillet et décembre 2018, mais les excès de vitesse sont au plus haut. Selon les études du département, 47 % des conducteurs ont commis des dépassements de vitesse contre 23 % avant l’instauration des 80 km/h. Et ils étaient 30 % à avoir roulé à plus de 90 km/h contre 23 % auparavant. Conclusion, une première portion de 490 km va bientôt repasser à 90 km/h, et 300 km s’y ajouteront avant la fin de l’année.
La France doit rattraper son retard en matière de neutralité carbone. Selon un rapport du Haut Conseil pour le climat (HCC), elle ne s’est pas encore mise sur les rails de cet objectif, qu’elle se fixe pour 2050. La neutralité carbone implique une transformation profonde de l’économie, notent les auteurs du rapport. Selon eux, « le rythme de cette transformation est actuellement insuffisant ». Le HCC estime que la politique gouvernementale ne consacre qu’une action marginale aux politiques de transition, d’efficacité et de sobriété énergétique. Et de citer en exemple le budget carbone fixé en 2015, pour la période 2015-2018, qui a été dépassé. Les experts climatologues estiment, en outre, que la réduction réelle des émissions de gaz à effet de serre (1,1 % en moyenne par an sur la période récente) « est quasiment deux fois trop lente par rapport au rythme nécessaire pour la réalisation des objectifs ».