La croissance malgré tout

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Avec 7,578 MdF, le chiffre d'affaires consolidé de Stef-TFE a augmenté de 7,9 % en 2000 par rapport à 1999. Son résultat d'exploitation passe en même temps de 196 à 201 MF tandis que le bénéfice net part du groupe progresse de 81,4 à 83 MF.

Pour publier un tel bilan, le groupe de transport et logistique frigorifique a dû surmonter une stagnation de la consommation alimentaire et une baisse de 2,5 % de celle des produits carnés, l'envolée des prix du carburant, une tension sur les taux d'intérêt, la mise en oeuvre de la réduction du temps de travail (les derniers accords ont été signés fin 2000) et divers autres facteurs conjoncturels. Parmi ces derniers, figure la défaillance du groupe de production avicole Bourgoin, qui plombe de 8,5 MF le résultat exceptionnel. Lequel atteint cependant 8 MF (12 MF en 1999).

Après un premier semestre difficile, Stef-TFE a redressé la barre au cours des six derniers mois 2000. Des augmentations tarifaires négociées avec les clients expliquent à elles seule la croissance d'environ 5,4 % du CA transport (5,177 MdF en 2000), « même si nous avons dû en rétrocéder une partie à nos sous-traitants, qui représentent 25 à 30 % de notre activité », précise Bernard Jolivet, directeur général du groupe. Les prestations logistiques, qui représentent un chiffre d'affaires de 2,401 MdF en 2000, croissent de près de 14 %, essentiellement grâce à la signature de nouveaux contrats, dans le cadre d'une offre simplifiée, avec la mise en place de chartes « d'accueil » pour les flux des chargeurs. Ces contraintes semblent bien acceptées par une clientèle consciente de la raréfaction de l'offre sur le marché français, où Stef-TFE affiche sans complexe sa position de leader, notamment sur le marché de la messagerie frigorifique. Une spécialité d'ailleurs jugée porteuse d'avenir par les dirigeants du groupe. En 2000, Stef-TFE aura investi 400 MF, dont la moitié pour ouvrir des plates formes à Bruxelles (10 000 m2), Lille (6 500 m2), Mulhouse (3 500 m2), créer un entrepôt de 35 000 m3 à Cergy (banlieue parisienne) et agrandir quelques sites. Les 200 autres millions figurent dans la rubrique « engagements divers » où sont classés en particulier les achats de matériel roulant. Prestataire de référence, le groupe attire les appels d'offres de clients « de plus en plus gros et de moins en moins nombreux », selon Francis Lemor, P-dg du groupe, qui avoue une préférence pour les contrats représentant 80 000 à 100 000 tonnes de flux de marchandises par an. Dans ces conditions, Stef-TFE cherche à conforter sa position, en espérant développer, avec le soutien d'un grand nom de l'informatique, son progiciel de suivi et de gestion des flux Agrostar. L'Europe représente 21,6 % de l'activité du groupe, avec une forte présence en péninsule ibérique où la plupart des clients sont eux-mêmes liés à des entreprises françaises. 70 % du CA des filiales non françaises de Stef-TFE est ainsi réalisé Outre- Pyrénées. Le reste se partageant essentiellement entre Benelux et Grande-Bretagne. Le groupe compte aujourd'hui 48 entrepôts frigorifiques (1 950 000 m3), 138 plates-formes (295 000 m2), 2 452 ensembles routiers et 11 510 collaborateurs.

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