Alors que le gouvernement a annoncé le 17 avril avoir débloqué 390 millions d'euros d’aide financière aux entreprises du secteur, le syndicat de salariés CFDT Route réclame une prime pour l’ensemble des salariés "de la 2e ligne qui sont au front". Le syndicat avait déjà demandé au gouvernement le 16 avril d’aider les entreprises du secteur "qui n’ont pas la possibilité, pour beaucoup, d’octroyer [la] prime" Macron de 1 000 € défiscalisée et désocialisée et qui peut être portée à 2 000 € dans les entreprises qui ont noué un accord de participation et d’intéressement.
Sensibiliser l'opinion publique
L'UFR-CFDT déplore que l’ensemble des acteurs de la convention collective (conducteurs routiers, personnels de la logistique, ambulanciers, conducteurs de voyageurs et convoyeurs de fonds) "ne bénéficient pas tous la même considération", alors qu’il décompte 5 500 cas de Covid-19 déclarés parmi ces salariés et 35 décès. Afin de sensibiliser l’opinion publique "pour que l’État accorde une véritable gratitude", il appelle à la mobilisation "en portant des brassards noirs et en mettant des drapeaux noirs sur les véhicules personnels et professionnels, dans les entreprises et les réseaux sociaux avec le hashtag #CfdtTransportsSalariésEnDeuil".