Jean-Jacques Bernard : La volonté est de réduire les kilomètres réalisés sur le territoire afin de remplir les objectifs du plan climat-air-énergie, soit baisser de 38 % les gaz à effet de serre à horizon 2030. Par ailleurs, d’ici là, le but est également d’atteindre zéro livraison en véhicule diesel dans le centre-ville de Rennes et une réduction de 30 % des déplacements réalisés en diesel sur le reste de la métropole. À ce titre, un travail est en cours avec les transporteurs et ce, jusqu’en 2020, pour définir le contenu d’une charte de logistique urbaine. Notre volonté est d’inciter aux véhicules propres. En contrepartie, des facilitations (horaires, emplacement, etc.) leur seront octroyées.
J.J. B. : Il faut d’abord optimiser les infrastructures existantes plutôt qu’investir dans des infrastructures nouvelles. Il y a d’ailleurs une étude en cours pour des réalisations de travaux à courte et moyenne échéances sur des points noirs à des entrées importantes de l’agglomération, comme l’échangeur à l’est de Rennes. Une autre étude concerne la pénétrante depuis la route de Lorient, qui est une voie de transit important. Et si infrastructures nouvelles il y a, elles devront être adaptées à l’ensemble des circulations, notamment le transport en commun, le covoiturage et la circulation de transit, qui est un enjeu important car Rennes métropole constitue le carrefour d’entrée du Grand Ouest.
J.J. B. : La métropole de Rennes n’est pas dans l’obligation de mettre en place une telle zone. Vers 2025, il y aura une évaluation des mesures incitatives qui auront été prises. Si la courbe pour atteindre les objectifs n’est pas celle que l’on imaginait, alors nous pourrions prendre des mesures coercitives.