La société se présente « comme le premier transporteur du Berry à s’équiper de camions au gaz ». TLM Transports vient d’acquérir un second véhicule fonctionnant avec cette énergie. Le premier exemplaire (au GNL) est rentré sur parc l’an dernier. Selon Charles Grandjean, gérant de la société, le surcoût à l’achat (+ 30 %) est atténué par l’économie au kilomètre (6 centimes) généré par le gaz. Le véhicule offre une autonomie de 1 500 kilomètres. Le second camion acheté associera GNL et GNC, lequel dispose d’une autonomie moindre (800 kilomètres). Les deux véhicules au gaz sont destinés à la distribution en région parisienne. « Notre objectif est de passer au gaz 100 % du parc dédié à la région parisienne. Nous effectuons aujourd’hui cinq rotations par jour vers Paris. Il nous faudrait acquérir au moins deux camions supplémentaires roulant au gaz », indique Charles Grandjean.
Les dirigeants de l’entreprise berrichonne annoncent l’acquisition de nouveaux marchés, ce qui a engendré des besoins en personnel (trois postes de conducteurs sont à pourvoir). TLM Transports mise sur le groupement Tred Union, dont l’entreprise est membre, pour trouver des solutions en matière de recrutement grâce à la plateforme letransportrecrute.fr. TLM a été créé en 1989. L’entreprise, qui fête cette année ses 30 ans, est implantée à Vierzon (18). Présente dans le chariot embarqué, la livraison bras de levage et le porte-engin, elle réalise un chiffre d’affaires de 6 M€.
Pour la deuxième année consécutive, Haropa affiche en 2018 une croissance globale des trafics de marchandises de + 2 %, à 94,74 Mt pour le trafic maritime. Les flux de conteneurs avec l’hinterland connaissent la même tendance haussière avec un total de 2 101 MEVP (équivalent vingt pieds) et une nette progression des conteneurs pleins à 3 %. Les investissements sur la multimodalité au sein de Haropa se sont poursuivis et de nouveaux services réguliers de transport ferroviaire et fluviaux sont proposés. C’est notamment le cas d’un nouveau service ferroviaire lancé en septembre reliant Le Havre et la Suisse romande en partenariat avec le port de Marseille-Fos et Naviland Cargo.
L’implication des services de contrôle reste inégale dans la lutte contre la fraude, estime la Cour des comptes dans son rapport annuel publié le 6 février. L’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss) enregistre ainsi très peu de contrôles ayant débouché sur des redressements : 63 pour 40,5 millions en 2017. De même, elle estime que la mobilisation des comités opérationnels départementaux anti-fraude (Codaf) est inégale d’un département à l’autre. La Cour des comptes salue en revanche les résultats de l’Inspection du travail (DGT) qui a fait de la lutte contre la fraude au détachement une priorité depuis 2015. En 2017, ses contrôles ont débouché sur 859 infractions et 1 034 irrégularités sanctionnées par des amendes.