Au sein du réseau France Benne, dont nous sommes membre, les transporteurs spécialisés en bennes céréalières ont bénéficié de forts volumes d'activité en 2000. Toutois, ceux-ci sont restés fortement saisonniers. Nos quinze véhicules bennes ont donc effectué beaucoup de kilomètres à vide, ce qui a eu un impact très négatif sur nos prix de revient. Nous avons également subi, comme les autres spécialités, les surcoûts liés au gazole et à l'application de la réduction du temps de travail. Heureusement, nous avons réussi à augmenter nos tarifs de l'ordre de 10 % à 15 %. Si nous avons pu obtenir cette revalorisation, la première depuis 15 ans, c'est parce que le secteur agricole a souffert l'année dernière d'un réel manque de transporteurs. En effet, les sous-traitants des grosses coopératives, pour la plupart des petits artisans, souhaitent de moins en moins travailler sur les grandes campagnes céréalières. Les impératifs horaires imposés lors de ces périodes ne leur permettant pas de respecter la législation sociale.
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Sébastien Voisin, P-dg des Transports Blondel-Voisin (76), commente :