Hervé Street : Il s’agit de poursuivre les actions qui ont été entamées auprès des pouvoirs publics, notamment les modifications structurelles dans les villes, les échéances que nous fixent les pouvoirs publics. Je fais allusion, notamment, aux schémas qui vont prédominer, à l’horizon 2020, sur la question des marchandises en ville, les évolutions de nos métiers et leur adaptation à la transition énergétique…
H. S. : Oui, il y a énormément de chantiers. Il faudra composer avec les disparités selon les villes, faire avec les harmonisations par rapport auxquelles il sera nécessaire de rester vigilants. Charge à nous, dans ce contexte, de mener à bien la régionalisation du SNTL. Il nous faut absolument être plus présents que nous le sommes aujourd’hui dans les régions. Il est vrai que le métier de la course et celui du transport léger sont très concentrés sur Paris, mais les enjeux existent également un peu partout dans l’Hexagone.
Sur la question de la concurrence déloyale, nous accueillons avec bienveillance la nomination du député Damien Pichereau, en mission sur le dossier des VUL. Nous allons faire valoir nos idées, demander une régulation afin que tous les acteurs de ce métier le pratiquent à armes égales dans des conditions acceptables pour la collectivité.
H. S. : Nous sommes confrontés à tous les enjeux de transport de marchandises en ville. C’est la raison pour laquelle nous avons créé une commission ad hoc. Dans nos métiers à faibles marges, nous devons aussi faire émerger le bon modèle dans un contexte de pression accrue sur l’immobilier dans les grandes améliorations. On ne peut se permettre d’avoir des prix au m2 délirants dans le cadre des ELU (Espaces logistiques urbains, Ndlr).
*Syndicat national des transports légers