Au printemps 2019, Grenoble Alpes Métropole instaurera une zone à faibles émissions (ZFE) sur dix communes et sur le domaine universitaire. Expérimentée depuis deux ans sur le centre élargi de Grenoble, cette zone exclut actuellement les PL antérieurs à 2001 et les VUL antérieurs à 1997. L’interdiction sera étendue aux certificats de qualité de l’air, CQA 5 en 2019, CQA 4 en 2020, CQA 3 en 2022 et CQA 2 en 2025. Pour accompagner cette transition, la collectivité a voté, fin décembre, l’élargissement de son dispositif de soutien à l’achat de véhicules à énergie alternative. Une nouvelle aide, pour le GPL, oscille de 1 500 €, pour les petits utilitaires, à 6 000 € pour les véhicules entre 2,5 et 7 t, et 10 000 € au-delà. Pour le gaz, grâce à une bonification de GRDF, l’enveloppe est portée à 13 000 € pour les plus de 7 t. Pour les véhicules électriques, cette aide est de 3 000 €, 6 000 € ou 10 000 €, selon le tonnage. Pour l’hydrogène, ces montants sont de 5 000 €, 6 000 € et 10 000 €. La subvention peut aussi être accordée pour un changement de motorisation et, dans tous les cas, elle est plafonnée à 40 % du coût HT. Enfin, elle est désormais également accessible aux SCI, dont le siège est situé dans la métropole et qui réalisent la majeure partie de leur activité sur ce territoire, ainsi qu’aux groupements d’entreprises. La métropole espère rendre le dispositif plus attractif. En effet, le bilan de sa mise en place depuis novembre 2017 a révélé un nombre réduit de demandes et même aucune pour des PL au GNV. La création, prévue cette année, de trois stations gaz devrait aussi y remédier.
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Grenoble élargit ses aides à l’acquisition de véhicules propres
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