Gilles Le Carre : Je suis ingénieur Insa et, en effet, actuellement directeur des programmes de développement véhicules Renault Trucks et gamme moyen tonnage Europe au sein de Volvo Group Trucks Technology. Mais Cara, qui regroupe des entreprises – dont une dizaine de transporteurs –, des laboratoires de recherche et des écoles, conduit des projets d’innovation sur la mobilité urbaine au sens large. C’est en fonctionnant en réseau que nos adhérents trouvent des solutions aux enjeux de l’écologie, de la sécurité, des flux tendus…
G. L.C. : Nous allons développer nos projets avec d’autres pôles de compétitivité : Minalogic (véhicule du futur), Tenerrdis (nouvelles énergies) et des pôles automobiles (automation). Pour s’intégrer à des appels à projets européens, nous avons élu un vice-président Europe – Jean-Paul Mizzi, directeur adjoint de l’Ifsttar1 – et recruté un chargé de mission. Nous avons déjà le projet franco-allemand AllFraTech sur la charge inductive. Par ailleurs, les subventions devant diminuer, nous étudions des pistes pour monnayer notre savoir-faire. L’État nous demande de collaborer avec les territoires, et nous allons aider Clermont-Ferrand et Annemasse à expérimenter des projets de logistique urbaine.
G. L.C. : Dans le cadre du contrat de filière 2018-2022, nous travaillons sur des innovations (véhicule autonome, aides à la conduite…) et sur les besoins en compétences (plateforme pédagogique partagée pour l’électromobilité). Mais nous allons aussi accompagner nos adhérents vers la sortie du diesel, et les mener vers la diversification des énergies. Dans la lignée de la rencontre entre la PFA et Bruno Le Maire en mars, nous participons à une réunion avec la DGEC2 et la Région en juillet.
1. Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux
2. Direction générale de l’énergie et du climat