FLORYAN ABRAMOWSKI : Malheureusement, c’est un échec retentissant. Nous avons eu d’énormes problèmes de transit au port du Havre, de suivi et de retard des conteneurs. Nous n’arrivions à joindre personne au Havre ; soit nous ne recevions pas de réponse soit nous n’obtenions pas les bons interlocuteurs. Avec le port d’Anvers, nous avions bien moins de soucis !
Cette expérience nous a coûté cher. Nous avons même perdu de l’argent sur l’opération car il a fallu payer des frais de détention de conteneurs dus aux retards.
F. A. : Nous devons toujours donner satisfaction au client. Il n’a donc pas été possible de poursuivre jusqu’au bout l’expérience avec le transport fluvial, alors nous avons dû polluer ! Tout l’acheminement depuis le port a été basculé sur la route car les chantiers n’attendent pas. Il s’agissait de matériaux de construction pour une école et elle doit ouvrir en septembre. Nous devons respecter les délais et les retards nous discréditent auprès des clients.
Oise Environnement est prêt pour le transport fluvial mais il faut avoir les bonnes personnes en face de nous. Notre transitaire était Français mais il n’a pas été bon. Il nous faut un autre transitaire maritime. Je pense qu’il y a aussi un problème de lourdeurs administratives qui rallongent les délais.
F. A. : Nous allons déjà essayer de digérer cet échec. Nous réitérerons certainement plus tard car nous sommes très sensibles à la réduction des émissions de CO2 et sommes convaincus du transport vertueux.
J’espère que nous sommes seulement les victimes d’une mauvaise expérience. Pour l’instant, nous choisissons de refaire passer nos conteneurs de Chine par le port d’Anvers.