La plaignante, Christiane Laquille, employée en sous-traitance pour le compte de l'agence de Reims de Chronopost dans la catégorie de moins de 3,5 t, a vu son contrat commercial rompu en avril dernier. Motif : cette personne aurait utilisé à des fins personnels un cachet commercial de la société. Un prétexte diffamatoire aux yeux du SNTLME qui demande la mise en place d'une procédure pénale et civile de requalification des relations contractuelles en contrat de travail à durée indéterminée. « Les liens de subordination sont évidents : port d'uniformes et de badges aux couleurs de l'entreprise, obligation de participer à des activités de quai non rémunérées, à des activités de services après vente, secteur géographique déterminé par le donneur d'ordre etc. », détaille Thierry Charue. Lequel envisage également de déposer une seconde plainte qui mettra cette fois en cause les trois responsables du site rémois de la filiale de La Poste, accusés d'avoir abusés de leurs fonctions. Contactée, la direction de Chronopost a simplement confirmé la résiliation du contrat de Christiane Laquille au motif d'une utilisation frauduleuse du tampon de l'entreprise.
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