Cet automne, DHL France a renforcé dans l’Hexagone son service de groupage européen premium, renommé Freighteurapid, par une extension géographique et une accélération des procédures. « Désormais, nous touchons 105 terminaux dans 22 pays européens », explique Christophe Bru, directeur commercial de DHL en France, qui a présenté ce service à la mi-novembre à Lyon (l’un des trois hubs internationaux de DHL en France, avec Paris et Strasbourg). « En région Auvergne Rhône-Alpes, par exemple, Annecy sera ainsi connectée quotidiennement à ce service. »
Le logisticien allemand s’engage à livrer en 24 heures, à 1 000 km de distance, en 48 heures à 2 000 km. Jusqu’à 2,5 t, il propose aussi de collecter la marchandise le jour même, et, en option, de livrer avant midi. Ce service, qui coûte en moyenne 25 % plus cher que l’activité standard (Euroconnect), « a nécessité d’optimiser l’organisation, où chaque étape devient prioritaire », précise le directeur commercial.
Au plan national, un service client dédié d’une dizaine de personnes gère les commandes « Eurapid » et leur suivi. Sur le terrain, une signalétique très lisible aide les personnels de quais et conducteurs à prioriser systématiquement la prise en charge, le chargement, la livraison des marchandises en Freight Eurapid. « Ces marchandises sont chargées à la fin pour être traitées sans délai dès leur arrivée, ajoute Jérôme Guibert, directeur de l’agence de Lyon. et, si un camion est plein ou vient de partir, la marchandise Eurapid ne restera pas à quai. Nous nous débrouillons pour trouver une solution de livraison ».
L’entreprise qui veut augmenter la rentabilité et la part du service premium, actuellement 5 % du chiffre d’affaires français (à 280 M€ en 2017), devrait à moyen terme contracter encore les délais du service rapide.