Le groupe postal annonce vouloir investir 120 M€ « pour accompagner la croissance du e-commerce ». Cette enveloppe vise à financer la modernisation du réseau de tri et de livraison des colis avec l’objectif de « livrer plus mais aussi plus vite et de manière plus respectueuse de l’environnement ». La Poste annonce avoir traité 335 millions de Colissimo en 2018 (contre 275 millions en 2015) dont près de 72 millions en Île-de-France (53 millions en 2015). Les dirigeants du groupe évoquent la création de cinq plateformes « ultramodernes » dans la Région Île-de-France. Deux seront destinées au tri et trois à la livraison des Colissimo. Deux ouvertures sont programmées dès cette année, à Poissy (78) et Garonor (93) pour la livraison de colis. La troisième est prévue à Wissous (95) d’ici à 2021. Elle accueillera également le tri des Colissimo internationaux pour en moderniser le traitement actuellement effectué à Chilly-Mazarin (91). Autres chantiers, la sortie de terre, en 2021, de deux plateformes industrielles respectivement à Montereau-sur-le-Jard (77) et au Thillay (95). « Ces plateformes de près de 20 000 m2 chacune seront équipées de machines de tri à la pointe de la technologie : les carrousels à deux étages pourront traiter jusqu’à trois fois plus de colis à l’heure que les trieurs actuels », assure-t-on au siège du groupe. Par ailleurs, les sites de Moissy-Cramayel (77) et de Gennevilliers (92) feront l’objet de travaux de modernisation. Le premier pourra, dès cette année, accueillir des caisses mobiles de colis. Quant au second, il sera transformé en plateforme de pré-tri des colis. La Poste s’est également lancée dans l’acquisition de véhicules électriques (69 fourgons Master ZE pour le printemps prochain).
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Des investissements en Île-de-France
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