La lettre de mission d’Édouard Philippe est partie le 2 janvier. Depuis ce jour, Damien Pichereau est en quelque sorte devenu le Monsieur VUL du gouvernement. Le Premier ministre a confié au député de la première circonscription de la Sarthe la mission de dresser un état des lieux du désordre économique et social généré par l’émergence de certains acteurs du VUL dans le transport de marchandises français (voir par ailleurs). Damien Pichereau est un peu en terrain connu. Il est secrétaire de la commission Développement durable de l’Assemblée nationale. Et, dit-il sur son blog personnel, ses expériences professionnelles passées (commercial dans le milieu de l’automobile) lui ont « permis d’appréhender quotidiennement les problématiques de mobilité et de transport ». Les fédérations professionnelles du TRM, qui l’ont rencontré le 11 janvier dans le cadre de sa mission VUL, ont eu ce sentiment, au cours de leurs échanges avec le jeune député LREM de 39 ans, d’avoir en face d’elles un interlocuteur qui comprenait leurs problématiques. Comme nombre de ses collègues de la LREM, Damien Pichereau est un représentant de la société civile. Novice en politique, il a épousé les idées « humanistes » d’Emmanuel Macron, le Président de la République, au printemps 2016. Ce passionné de sport automobile est originaire du village de Suré (72), où il a grandi aux côtés de parents ouvriers et de grands-parents agriculteurs. Au moment de rendre sa copie début mars 2018, Damien Pichereau devra « formuler des recommandations, évaluer le niveau de régulation souhaitable […] », lui a demandé Edouard Philippe.
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Damien Pichereau, député de la Sarthe
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