Convargo sera commissionnaire en février

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Il l’avait promis et la profession l’attendait au tournant. Convargo s’apprête à obtenir le statut de commissionnaire de transport. Ce sera pour février, a-t-il annoncé dans un communiqué daté du 23 janvier. Par la même occasion, la plate-forme de mise en relation entre transporteurs et chargeurs change de nom. Convargo devient Everoad pour marquer l’internationalisation de son activité. Outre l’ouverture d’antennes à l’étranger, pour se rapprocher des transporteurs internationaux, dans le courant du 1er semestre, Everoad prévoit aussi l’ouverture de nouveaux bureaux européens pour la deuxième moitié de l’année. Sans doute sensible à la méfiance maintes fois exprimée par bon nombre de PME du transport, Maxime Legardez, le fondateur de la plateforme, tient à préciser son positionnement : « nous avons toujours une seule et unique ambition : agir pour le secteur du transport dans son ensemble en faisant du digital une véritable opportunité pour ce secteur ». Et le même de préciser, via son communiqué, que la start-up ambitionne d’inventer l’avenir du TRM « sans rompre avec l’expertise des acteurs de ce secteur clé de l’économie française ». Il n’empêche qu’Everoad va renforcer la sienne via la mise en place d’une cellule « transport » transversale constituée exclusivement d’experts du TRM. Elle sera dirigée par l’actuel responsable affrètement de Gefco, Lilian Pichelingat. Parmi les nouvelles recrues, Sabrina Belkhiri, anciennement ingénieur d’études chez Geodis, devient transport manager. La plateforme compte également développer ses services : un système de facturation simplifiée, une assurance ad valorem gratuite à hauteur de 50 000 € de marchandises (tout comme Chronotruck) et la réduction du délai de paiement de 30 jours à seulement 3 jours, comme prévu dès l’automne dernier.

Ça roule : Réforme de la TVA

La Commission européenne a décidé, qu’à l’avenir, la TVA sera appliquée sur la base du principe du pays de destination (la taxe est due là où les biens et services sont consommés). Elle prévoit aussi de laisser plus de souplesse dans la détermination des taux réduits aux États membres et d’améliorer la situation des petites entreprises afin de favoriser une concurrence équitable au sein de l’UE. Ainsi, elle fixe un seuil de 2 M€ de recettes dans l’ensemble de l’Union, qui permettra aux TPE/PME, de bénéficier de mesures de simplification, ainsi qu’un seuil de 100 000 € de CA pour accéder à la franchise de TVA. Affaire à suivre…

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