La plateforme numérique d’intermédiation fondée par Maxime Legardez est lancée dans une véritable course à l’investissement. Son dirigeant, qui affirme que sa plateforme « apporte aux transporteurs une réduction de leur empreinte carbone, une augmentation des marges et une internationalisation de leur activité », met le cap sur l’international. Les solutions en ligne d’Everoad sont à présent disponibles en langue anglaise et polonaise. Un bureau a été ouvert en Pologne, trois autres sont en projet en Allemagne, en Espagne et en Italie. « Everoad se positionne de plus en plus comme un acteur qui vient bousculer les lignes du fret routier dans toute l’Europe », soulignent les dirigeants dans un communiqué récent. Un acteur, toutefois, qui ne figurait pas, au 1er octobre, sur la liste nationale des entreprises inscrites au registre* des commissionnaires de transport placé sous la tutelle du ministère de la Transition écologique. Ses dirigeants assurent être en mesure, à présent, de « s’inscrire dans les stratégies logistiques des grands groupes » offrant des prestations au-delà du spot, et couvrent les flux réguliers. Everoad ambitionne de « devenir le partenaire stratégique de référence des chargeurs en Europe ». Côté transporteurs, la plateforme a mis en place, depuis peu, un paiement à 72 heures, en partenariat avec La Banque postale. Everoad revendique un portefeuille de 3 000 transporteurs, soit une flotte de 250 000 camions en Europe.
* Selon nos informations, le dossier d’admission au registre des commission-naires de transport déposé par Everoad en juin dernier n’a pas encore abouti.