Le 18 décembre, les partenaires sociaux ne sont pas parvenus à s'entendre sur une revalorisation des indemnités relatives aux frais de déplacement, les syndicats quittant la séance avant son terme. Après une première proposition patronale de majorer de 2 % les indemnités de frais de déplacement (dans la limite des plafonds d'exonération), l'Union des Fédérations de Transports (UFT) et l'Unostra ont proposé de porter à 3 % l'indemnité de repas. Une amélioration jugée insuffisante pour les syndicats qui souhaitent que cette indemnité passe de 66,05 F à 70,80 F, soit une hausse de 7 %. « La délégation patronale n'a pas donné suite à cette demande proche de la surenchère », explique l'Unostra. « Les employeurs l'ont refusée prétextant qu'ils n'avaient pas de mandat et que celle-ci serait insupportable pour les entreprises », soulève, pour sa part, la CFDT. Laquelle réserve sa participation à la prochaine réunion fixée au 26 janvier estimant que sur le travail de nuit, « les propositions sont également à mille lieues des préoccupations des salariés ». Le 21 novembre, l'UFT et l'Unostra avaient avancé à leurs partenaires l'idée d'une majoration progressive, calculée sur la base du Smic horaire (5 % la 1re année, 10 % la 2e et 15 % la 3e), pour compenser les heures travaillées la nuit, les syndicats revendiquant, quant à eux, une revalorisation de 50 %.
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