Après Haropa (L’OT 2909), c’est autour du Grand port maritime de la façade ouest d’annoncer son bilan mitigé, aussi dû en partie la médiocre campagne céréalière de 2016. Les trafics globaux du site s’établissent à 8,6 Mt pour 2017, soit une variation de – 7,2 % par rapport à l’année précédente. Ces résultats sont marqués par la chute de 15 % des volumes de céréales et oléagineux, notamment les 8 premiers mois de l’année, représentant 3,2 Mt. Dans son communiqué, le port déplore des prix bas, une parité euro-dollar et une excellente récolte de la Mer Noire qui « ont freiné les échanges commerciaux français sur ce type de produits au cours du deuxième semestre ». Néanmoins, le port Atlantique-La Rochelle espère une reprise des exportations cette année. Le deuxième trafic du site, les produits pétroliers, connaît un recul conjoncturel de 8,7 %, expliqué en partie par un incident ayant entraîné un arrêt d’exploitation d’une des deux entreprises exploitantes. Les produits forestiers et papetiers retombent à un niveau d’équilibre en diminuant de 10,4 %, après une hausse de 11 % en 2016.
Seuls, les vracs agricoles affichent une belle embellie (+ 25,3 %) ainsi que les produits du BTP (+13,3 %) qui montrent la reprise dans le secteur du bâtiment. Malgré ces résultats contrastés, le port rochelais compte sur une croissance à deux chiffres en 2018, mettant fin à « deux années atypiques du fait d’évènements exceptionnels ».