Entre le 17 et le 18 novembre, un premier train a circulé sur l’autoroute ferroviaire reliant Sète, dans l’Hérault, et Valenton, dans le Val-de-Marne. Il s'intègre dans la Stratégie nationale pour le développement du fret ferroviaire, dont l’objectif est d’accélérer le report modal de la route au rail : "le transport de marchandises par le train consomme 6 fois moins d’énergie que par la route", a estimé Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, dans un communiqué de presse.
25 000 camions supprimés par an
Rétrospectivement, cette ligne avait fait l’objet d’un Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) décroché en décembre 2021 par Rail Logistics Europe (groupe SNCF). D’un point de vue opérationnel, ce service proposera trois allers-retours jusqu’à la fin de l’année avant de passer à six rotations hebdomadaires dès janvier 2023. "Lorsqu’il atteindra sa pleine capacité, ce service permettra de supprimer la circulation de plus de 25 000 camions des routes chaque année et d’éviter le rejet de plus de 25 000 tonnes de CO2 par an", rappelle le ministère.
S’adressant dans un premier temps aux chargeurs occitans, cette liaison pourrait également attirer des donneurs d’ordres espagnols du fait de sa proximité avec la frontière mais aussi turque, grâce aux installations portuaires de Sète et aux liaisons avec le port de Yalova. Enfin, ce service complète la liaison opérée par VIIA au départ de Sète vers Calais et Bettembourg.