Sous la pression des collectivités locales et des chartes d’investisseurs, les entrepôts qui sortent de terre adoptent de plus en plus les certifications environnementales. Citons le label britannique BREEAM (Building Research Establishment Environmental Assessment Method) ainsi que la certification NF HQE (haute qualité environnementale) ou encore la certification américaine LEED (Leadership in Energy and Environmental Design).
« 80 % de nos chantiers logistiques sont ainsi certifiés, principalement en BREEAM, explique Marc Esposito, directeur du Lab GSE, la cellule R& D de l’aménageur GSE. Ces certifications indiquent des objectifs précis en matière d’environnement et de santé au travail. Par ailleurs, elles devancent les futures réglementations comme la réglementation thermique E+C–. »
Reste que le coût de tampon du certificateur est onéreux : 20 000 à 40 000 euros. Sans compter les calculs du bureau d’études. Résultat, la certification revient à un minimum de 100 000 euros. « Tous les grands logisticiens systématisent cette démarche, reprend Marc Esposito. En revanche, pour les plus petits transporteurs et logisticiens, les référentiels apportent de précieux guides de bonnes pratiques pour mettre en œuvre les réglementations. » Aujourd’hui, les aménageurs recourent au BIM (Building Information Modeling), à savoir la maquette numérique 3D partagée entre tous les acteurs d’un projet d’un même chantier. L’intérêt est d’optimiser au meilleur coût les compromis entre performance énergétique, confort visuel et acoustique.
