1,4 M€ : c’est la somme que va investir le port d’Anvers dans les 3 prochaines années, avec pour objectif de fluidifier le trafic de marchandises. Sept dossiers ont été sélectionnés suite à un appel à projets lancé début 2017, pour, à terme, réduire de 250 000 le nombre de transports par camion chaque année, concernant aussi bien la cité portuaire que sa périphérie. Côté liaisons ferroviaires, l’opérateur DP World proposera de nouvelles liaisons ferroviaires, notamment avec Stuttgart pour répondre à la demande de l’industrie automobile allemande. Euroports Inland Terminals mettra en place deux fois par semaine, à compter de ce mois janvier, une liaison ferroviaire directe avec Liège (Ile Monsin), particulièrement bien desservie par barge. Danser, spécialiste de l’intermodal européen, va mettre en oeuvre deux solutions : un réseau en étoile le long du canal Bruxelles-Escaut, de type « hub & spoke » (en étoile), collectées via un hub central et expédiées via différentes branches, et un système de corridor entre le Nord de la France et Anvers. L’opérateur de terminaux à conteneurs slovaque Slovak Shipping and Ports commencera au second semestre 2018 à exploiter des trains avec wagons multimodaux et conventionnels pour connecter le terminal de Bratislava et le port d’Anvers, avec à terme quatre liaisons par semaine. Par ailleurs, le prestataire de services multimodaux Delcatrans développera une plate-forme frigorifique pour le transport par barges, dédiée principalement aux pommes de terre et légumes. Port-Liner Holding construira 5 barges hybrides pour relier le terminal intermodal de De Kempen (au Sud d’Eindhoven) à Anvers. Concernant le transport routier, la plate-forme numérique Hakka NV développe une application pour identifier les charges à vide en trajet retour des poids lourds. « Un changement modal vers des méthodes de transport plus durables, capables de soulager nos routes, voire de les éviter complètement, est un élément crucial pour mettre en œuvre une mobilité plus efficace, non seulement à court terme, mais aussi dans le futur », a souligné Marc Van Peel, échevin en charge du port d’Anvers. Les sept projets pourront compter sur un soutien de 200 000 euros chacun sur trois ans.
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7 projets pour supprimer 250 000 transports routiers
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