La plateforme digitale de livraison urbaine vient de lever une enveloppe de 7 M€ avec le concours des fonds Via ID et Daphni. Cette manne est destinée à alimenter son développement en France et le début de son déploiement à l’international (l’ouverture a été trouvée en début d’année à Genève). Un virage qui passe également par d’importants investissements dans la technologie et le recrutement de nouvelles compétences. Une équipe de 15 développeurs doit être recrutée avec pour feuille de route de « rendre nos algorithmes prédictifs de dispatch encore plus fiables et efficaces », indique Thomas Effantin, cofondateur de Trusk. Lequel annonce vouloir « accélérer l’intégration de [notre] plateforme dans les systèmes informatiques de [nos] clients (Decathlon, Leroy Merlin, Ikea…) ». Trusk revendique le traitement de 180 000 livraisons en 2018. Son objectif affiché pour l’exercice en cours dépasse les 400 000 livraisons. Les dirigeants de la plateforme assurent avoir multiplié par douze le nombre de livraisons en deux ans et avoisiner une croissance mensuelle de 25 %. Les investissements que devrait permettre la levée de fonds doivent porter sur le développement de l’ultra-personnalisation de la plateforme pour les clients B2B « en apportant des services complémentaires sur mesure aux grands domaines où Trusk est plébiscité » (bricolage, ameublement, BTP et électroménager). La plateforme créée en 2016 souhaite être perçue comme une plateforme « intransigeante sur ses valeurs » et s’engage ainsi à ne faire appel « qu’à des professionnels certifiés par la Trusk Academy ». À l’horizon 2020, la plateforme compte déployer une flotte de véhicules 100 % électrique.
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7 M€ de plus au capital
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