Les chiffres donnent des ailes ou le vertige, c’est selon. Paul Guillemin, co-fondateur et Directeur général de la plateforme Fretlink affiche fièrement l’hyper-croissance de son activité de commissionnaire : « en un an, on est passé de 7 000 € à 1 M€ par mois ! », lance-t-il d’emblée. La hausse des volumes traités pour le compte des chargeurs, essentiellement des grands industriels, a été de l’ordre de 60 %. Dans ce chiffre, il faut compter aussi l’entrée de nouveaux donneurs d’ordres, 20 à 25 nouveaux par mois, selon Paul Guillemin. Comment fait-il pour assurer de la capacité de transport, en période de pénurie de conducteurs ? « Nous avons accès à plus de 3 000 transporteurs, essentiellement des TPE et des PME et en accueillons 30 nouvelles chaque mois ». Pour le dirigeant de Fretlink, la hausse du CA bénéficie aux prestataires de transport, « Pour ceux qui sont réguliers, qui ont une bonne qualité de service et qui utilisent notre application, nous assurons de ramener le délai de paiement à 3 jours », précise-t-il. Fidélisation des transporteurs et étoffement des équipes sont les leviers pour accompagner la croissance qui ne devrait pas s’arrêter là. Fretlink, qui vient d’emménager dans de nouveaux locaux dans le 17e arrondissement de Paris, a prévu une nouvelle levée de fonds qui devrait lui permettre d’ouvrir un bureau en Allemagne l’année prochaine, puis en Espagne et en Belgique.
Pour 2019, la société vise un CA mensuel de 10 à 15 M€.