Depuis sa première expédition, autour de la France en 2017, l'Energy Observer, catamaran de plus de 30 mètres de long, recouvert de 202 m2 de panneaux solaires, a parcouru près de 63.040 milles nautiques grâce aux seules énergies renouvelables.
Au cours du voyage, 40 % de l'énergie utilisée était d'origine éolienne, 40 % d'origine photovoltaïque et 20 % provenait de l'hydrogène.
L'objectif du projet est double : tester toutes les technologies d'énergie propre à bord et partager ce qui a été appris à travers des rencontres, des articles et des vidéos publiées, a expliqué le 27 février le capitaine du navire, Marin Jarry, lors d'une escale à Fort Lauderdale, près de Miami.
Le tour du monde, démarré en 2020, a conduit les membres du projet, emmenés par le navigateur Victorien Erussard, à tester ces technologies dans une multitude de conditions climatiques en passant par l'Atlantique, le Pacifique, l'Asie, l'Afrique et désormais l'Amérique. Après la Floride, il ira à Washington, New York, et Boston, avant de revenir en France.
L'entreprise espère que le secteur maritime pourra s'inspirer de ses expériences et s'orienter vers les énergies propres. Les ailes océaniques, par exemple, sont déjà utilisées sur des cargos tels que le Canopée, conçu pour transporter des pièces de la fusée Ariane 6 depuis l'Europe jusqu'au centre spatial de Kourou en Guyane.
La rédaction (avec l'AFP)