Le groupe français Vinci a confirmé une prise de participation de près de 30 % dans le groupe aéroportuaire mexicain OMA pour plus d'un milliard de dollars.
Vinci est entré au capital d'OMA (Grupo Aeroportuario del Centro Norte), une société mexicaine cotée au Nasdaq. Le montant total de la transaction s'élève à 1,17 milliard de dollars pour une prise de participation approchant les 30 %.
OMA exploite treize aéroports dont celui de Monterrey, la capitale économique du nord-est du pays à 220 km des États-Unis, et celui de Ciudad Juarez, à la frontière entre les deux pays. OMA n'exploite en revanche aucun des deux grandes portes d'entrée du pays, Mexico et Cancun.
Avec cette opération, Vinci, qui se présente comme le premier opérateur d'aéroports au monde, mise sur le développement "d'un pays où l'aviation va se développer", a indiqué le directeur général de Vinci Concessions, Nicolas Notebaert, qui devient le PDG d'OMA.
Le groupe français mise également sur le "nearshoring", un concept en vogue qui désigne la possible relocalisation des chaînes de production en Amérique du Nord, dans des pays proches du grand marché des États-Unis.
L'intégration régionale réduit "notre dépendance" envers "d'autres parties du monde", avait indiqué un conseiller du président américain Joe Biden début janvier lors d'un sommet Mexique - États-Unis - Canada. Vinci se présente comme "le premier opérateur aéroportuaire privé mondial" avec une présence dans 53 aéroports au monde dans douze pays en Europe, en Asie et sur le continent américain, indiquait l'entreprise en janvier 2022.
Vinci a annoncé en janvier dernier un bénéfice net de 4,26 milliards d'euros, en hausse de 64 %, dont la moitié réalisée grâce aux autoroutes en France, mais également porté par la construction ou les énergies.
OMA exploite treize aéroports dont celui de Monterrey, la capitale économique du nord-est du pays à 220 km des États-Unis, et celui de Ciudad Juarez, à la frontière entre les deux pays. OMA n'exploite en revanche aucun des deux grandes portes d'entrée du pays, Mexico et Cancun.
Avec cette opération, Vinci, qui se présente comme le premier opérateur d'aéroports au monde, mise sur le développement "d'un pays où l'aviation va se développer", a indiqué le directeur général de Vinci Concessions, Nicolas Notebaert, qui devient le PDG d'OMA.
Le groupe français mise également sur le "nearshoring", un concept en vogue qui désigne la possible relocalisation des chaînes de production en Amérique du Nord, dans des pays proches du grand marché des États-Unis.
L'intégration régionale réduit "notre dépendance" envers "d'autres parties du monde", avait indiqué un conseiller du président américain Joe Biden début janvier lors d'un sommet Mexique - États-Unis - Canada. Vinci se présente comme "le premier opérateur aéroportuaire privé mondial" avec une présence dans 53 aéroports au monde dans douze pays en Europe, en Asie et sur le continent américain, indiquait l'entreprise en janvier 2022.
Vinci a annoncé en janvier dernier un bénéfice net de 4,26 milliards d'euros, en hausse de 64 %, dont la moitié réalisée grâce aux autoroutes en France, mais également porté par la construction ou les énergies.