United Airlines mise sur une reprise solide du transport aérien et, pour s'y préparer, renouvelle sa flotte en passant mardi la plus grosse commande de son histoire: 200 Boeing 737 Max et 70 Airbus A321neo.
United Airlines a annoncé le 29 juin la plus grande commande de son histoire comprenant 200 737 Max et 70 Airbus A321. Cela représente un achat de 35,38 milliards de dollars au prix théorique des appareils, même si les compagnies bénéficient toujours dans les faits de ristournes.
Effet d'aubaine
Pour Scott Hamilton, du site spécialisé Leeham News, l'ampleur de la commande est un peu surprenante. Il est possible que United Airlines ait voulu profiter des réductions que Boeing accorde actuellement pour regonfler son carnet de commandes après les déboires du 737 Max, avance-t-il. En passant un contrat avec le constructeur européen, la compagnie veut peut-être "faire jouer la concurrence entre Airbus et Boeing pour mieux négocier de futurs deals", ajoute-t-il.
La compagnie augmente en tout cas la liste de ses emplettes à plus de 500 appareils, dont 40 seront livrés en 2022, 138 en 2023 et plus de 350 en 2024 et plus tard. L'arrivée de tous ces avions va permettre à United d'augmenter le nombre de sièges disponibles sur ses vols en Amérique du Nord d'environ 30% d'ici 2026, avec un accent sur les catégories plus lucratives des classes affaires et business. Choisir des mono-couloirs plus gros permet aussi à United d'accroître ses capacités à destination d'aéroports où il est devenu compliqué d'ajouter des vols, comme San Francisco.
Confiance en Boeing
"Cette commande massive est un signe de confiance important pour Boeing, cela permet de rassurer le marché sur la pérennité du programme qui a pu être questionnée", explique à l'AFP Rémy Bonnery, expert aéronautique au cabinet Archery. D'autant que 150 des avions commandés sont des Max-10, le plus gros des avions de la famille des 737 Max. Celui-ci a effectué son premier vol vendredi et doit encore passer le cap de la certification pour pouvoir être livré en 2023. "C'est le type de grosse commande qui va permettre de drainer plus de petites commandes", analyse Rémy Bonnery.
Entre crise sanitaire et doutes sur l'appareil, Boeing avait enregistré 641 annulations de commandes en 2020 pour le Max et disposait fin mars d'encore 400 appareils sur ses parkings. L'avionneur estime qu'il n'en terminera pas la livraison avant la fin 2022. Face à Airbus qui domine le marché des monocouloirs, le patron de Boeing Dave Calhoun s'estime confiant dans la capacité du Max à retrouver ses parts de marché d'avant-crise.
Mais il ne masque pas son inquiétude face à la décision chinoise de ne toujours pas autoriser le retour en vol de l'appareil. Pékin avait été le premier à le clouer au sol en mars 2019.
Effet d'aubaine
Pour Scott Hamilton, du site spécialisé Leeham News, l'ampleur de la commande est un peu surprenante. Il est possible que United Airlines ait voulu profiter des réductions que Boeing accorde actuellement pour regonfler son carnet de commandes après les déboires du 737 Max, avance-t-il. En passant un contrat avec le constructeur européen, la compagnie veut peut-être "faire jouer la concurrence entre Airbus et Boeing pour mieux négocier de futurs deals", ajoute-t-il.
La compagnie augmente en tout cas la liste de ses emplettes à plus de 500 appareils, dont 40 seront livrés en 2022, 138 en 2023 et plus de 350 en 2024 et plus tard. L'arrivée de tous ces avions va permettre à United d'augmenter le nombre de sièges disponibles sur ses vols en Amérique du Nord d'environ 30% d'ici 2026, avec un accent sur les catégories plus lucratives des classes affaires et business. Choisir des mono-couloirs plus gros permet aussi à United d'accroître ses capacités à destination d'aéroports où il est devenu compliqué d'ajouter des vols, comme San Francisco.
Confiance en Boeing
"Cette commande massive est un signe de confiance important pour Boeing, cela permet de rassurer le marché sur la pérennité du programme qui a pu être questionnée", explique à l'AFP Rémy Bonnery, expert aéronautique au cabinet Archery. D'autant que 150 des avions commandés sont des Max-10, le plus gros des avions de la famille des 737 Max. Celui-ci a effectué son premier vol vendredi et doit encore passer le cap de la certification pour pouvoir être livré en 2023. "C'est le type de grosse commande qui va permettre de drainer plus de petites commandes", analyse Rémy Bonnery.
Entre crise sanitaire et doutes sur l'appareil, Boeing avait enregistré 641 annulations de commandes en 2020 pour le Max et disposait fin mars d'encore 400 appareils sur ses parkings. L'avionneur estime qu'il n'en terminera pas la livraison avant la fin 2022. Face à Airbus qui domine le marché des monocouloirs, le patron de Boeing Dave Calhoun s'estime confiant dans la capacité du Max à retrouver ses parts de marché d'avant-crise.
Mais il ne masque pas son inquiétude face à la décision chinoise de ne toujours pas autoriser le retour en vol de l'appareil. Pékin avait été le premier à le clouer au sol en mars 2019.