Un défaut technique repéré sur certains avions régionaux russes Superjet 100 cloue au sol près d'un appareil sur cinq en exploitation, a annoncé son constructeur qui table sur un retour à la normale d'ici la fin janvier.
À la suite d'une inspection générale ordonnée en décembre par les autorités aéronautiques russes, un programme de remplacement de pièces du stabilisateur avait été lancé sur certains SSJ-100, modèle lancé en 2011 et exploité par plusieurs compagnies russes ainsi que la mexicaine Interjet et l'irlandaise CityJet. "Les réparations sont en cours actuellement et d'ici à la fin janvier, le problème sera totalement résolu", a indiqué Soukhoï Aviation Civile (SCA).
"Actuellement, seulement 16 SSJ-100 sont en cours de réparation. Cela signifie que plus de 80 % de la flotte de SSJ-100 (87 appareils, NDLR) est exploitée", a précisé la société, soulignant que les réparations nécessaires n'étaient "pas compliquées techniquement".
Fin décembre, les autorités russes avaient ordonné l'inspection de tous les appareils après la découverte d'un défaut sur le système de fixation du stabilisateur d'un avion. SCA avait alors assuré que le problème n'était pas "de nature systémique" et n'était pas "critique".
Le Superjet 100, censé représenter la renaissance de l'industrie aéronautique civile russe en ruines depuis la chute de l'URSS, a été mis en service en 2011 par l'avionneur russe Soukhoï avec la participation de l'italien Leonardo-Finmeccanica et de nombreux équipementiers européens, comme le motoriste français Safran.
Se présentant comme un concurrent des avions régionaux du brésilien Embraer ou du canadien Bombardier, il a au départ peiné à trouver des clients au-delà d'Aeroflot. À l'époque, la compagnie russe avait elle-même laissé fuiter son agacement dans la presse face à certains problèmes techniques de l'appareil.
Le constructeur de l'avion a par ailleurs traversé de lourdes difficultés financières, contraignant l’État à le recapitaliser, et souffre d'un endettement très lourd.
À la suite d'une inspection générale ordonnée en décembre par les autorités aéronautiques russes, un programme de remplacement de pièces du stabilisateur avait été lancé sur certains SSJ-100, modèle lancé en 2011 et exploité par plusieurs compagnies russes ainsi que la mexicaine Interjet et l'irlandaise CityJet. "Les réparations sont en cours actuellement et d'ici à la fin janvier, le problème sera totalement résolu", a indiqué Soukhoï Aviation Civile (SCA).
"Actuellement, seulement 16 SSJ-100 sont en cours de réparation. Cela signifie que plus de 80 % de la flotte de SSJ-100 (87 appareils, NDLR) est exploitée", a précisé la société, soulignant que les réparations nécessaires n'étaient "pas compliquées techniquement".
Fin décembre, les autorités russes avaient ordonné l'inspection de tous les appareils après la découverte d'un défaut sur le système de fixation du stabilisateur d'un avion. SCA avait alors assuré que le problème n'était pas "de nature systémique" et n'était pas "critique".
Le Superjet 100, censé représenter la renaissance de l'industrie aéronautique civile russe en ruines depuis la chute de l'URSS, a été mis en service en 2011 par l'avionneur russe Soukhoï avec la participation de l'italien Leonardo-Finmeccanica et de nombreux équipementiers européens, comme le motoriste français Safran.
Se présentant comme un concurrent des avions régionaux du brésilien Embraer ou du canadien Bombardier, il a au départ peiné à trouver des clients au-delà d'Aeroflot. À l'époque, la compagnie russe avait elle-même laissé fuiter son agacement dans la presse face à certains problèmes techniques de l'appareil.
Le constructeur de l'avion a par ailleurs traversé de lourdes difficultés financières, contraignant l’État à le recapitaliser, et souffre d'un endettement très lourd.