Turkish Airlines est en pourparlers avec Boeing et Airbus pour acquérir 600 nouveaux appareils, soit 400 monocouloirs de type 737 Max et A320neo et 200 gros porteurs, comme des Boeing 787 et 777 et Airbus A350. C'est son président Ahmet Bolat qui l'a annoncé en marge de l'assemblée générale de l'Association internationale du transport aérien (Iata) à Istanbul.
"Nous étions très proches de faire affaire avec l'un des fabricants", a-t-il affirmé, en invoquant des retards liés à la récente élection présidentielle turque: "nous allons attendre deux mois avant d'annoncer notre décision finale".
Il a refusé d'en dire plus sur la ventilation des commandes entre les avionneurs américain et européen. Cité dans des informations de presse, Ahmet Bolat avait déjà évoqué cette commande, parlant d'une annonce lors de l'assemblée générale de l'Iata.
Multiplication par quatre de la flotte
Elle permettrait à Turkish Airlines de porter sa flotte à plus de 800 appareils d'ici dix ans, contre 435 actuellement, a souligné Ahmet Bolat, dont l'entreprise est engagée dans un développement tous azimuts, notamment vers l'Afrique et l'Asie, en tirant parti du récent aéroport géant d'Istanbul, sa principale plateforme de correspondance.
Avec ses futurs long-courriers, Turkish Airlines veut être notamment capable de relier sans escale l'Australie, pour à la fois servir la communauté turque expatriée, mais aussi inciter des Australiens à se rendre en visite touristique en Turquie, a remarqué le dirigeant d'entreprise.
Si elle se concrétise et qu'elle concerne bien des commandes fermes, cette opération sera la plus importante de l'histoire de l'aviation commerciale, surclassant les 470 appareils commandés par Air India en février. Le transporteur indien, récemment privatisé, avait alors signé pour 400 moyen-courriers et 70 long-courriers, ventilés en 250 Airbus et 220 Boeing.
Transport aérien
Turkish Airlines va passer la plus grande commande d'avions de l'histoire
Turkish Airlines a l'intention de signer des commandes pour 600 avions de ligne d'ici deux mois, ce qui serait la plus importante commande de l'histoire de l'aviation civile.