Message radio, code envoyé via un transpondeur ou balises de détresse : il existe, dans un avion de ligne, trois façons pour se signaler en difficulté.
Le message de détresse
Depuis la fin des années 1920, "mayday" est l'appel de détresse universel de l'aviation civile. Cet appel radio, suivi du nom de la compagnie et du numéro de vol, alerte le contrôleur aérien et les pilotes qui volent dans un périmètre proche, d'une situation de détresse, d'un danger grave et imminent qui nécessite une assistance immédiate. Le signal "pan pan" alerte, quant à lui, de difficultés qui contraignent à se poser ou se dérouter sans urgence vitale. "Dans les procédures, ça vient à la fin. Avant toute chose, quand il y a une difficulté à bord, on gère la trajectoire, on essaie de résoudre la panne, la priorité est de faire voler l'avion", explique un pilote de ligne. "La perte d'un moteur sera une situation "pan pan" s'il y a trois ou quatre moteurs sur l'avion, "mayday" s'il n'y en a que deux", ajoute-t-il. "Le message "pan, pan" est fréquent, pratiquement tous les jours", précise Gérard Legauffre, expert aéronautique indépendant et ancien enquêteur du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA). ""Mayday", ça arrive aussi assez souvent. Mais culturellement, plutôt dans les pays anglo-saxons."
Le code de détresse
Un équipage en situation d'urgence peut également envoyer un code de détresse par l'intermédiaire d'un transpondeur, un équipement électronique qui permet des échanges entre un avion et un autre ou avec une station de contrôle au sol. "Un poste de radar au sol demande à l'avion d'afficher un code chiffré, qui lui permet de s'identifier", explique Gérard Legauffre. Mais l'avion peut aussi utiliser ce dispositif pour envoyer un code d'urgence : 7500 pour un détournement d'avion, 7600 si la radio est en panne et 7700 pour toute situation de détresse. "Si le code 7700 est déclenché, une alarme se déclenche immédiatement sur les postes de contrôle radar" au sol, souligne Gérard Legauffre.
La balise de détresse
Les avions de ligne sont équipés de radio-balises de détresse ou "Emergency Locator Transmitter" (ELT) qui se déclenchent automatiquement en cas d'impact et envoient un signal satellite qui permet de les localiser. "Mais bien souvent, elles n'ont pas le temps d'émettre", car elles se désintègrent au moment ou l'avion touche le sol, ajoute Gérard Legauffre. Il est également possible de déclencher une balise manuellement si l'avion est parvenu à se poser en urgence, afin d'aider les secours à le retrouver.
Depuis la fin des années 1920, "mayday" est l'appel de détresse universel de l'aviation civile. Cet appel radio, suivi du nom de la compagnie et du numéro de vol, alerte le contrôleur aérien et les pilotes qui volent dans un périmètre proche, d'une situation de détresse, d'un danger grave et imminent qui nécessite une assistance immédiate. Le signal "pan pan" alerte, quant à lui, de difficultés qui contraignent à se poser ou se dérouter sans urgence vitale. "Dans les procédures, ça vient à la fin. Avant toute chose, quand il y a une difficulté à bord, on gère la trajectoire, on essaie de résoudre la panne, la priorité est de faire voler l'avion", explique un pilote de ligne. "La perte d'un moteur sera une situation "pan pan" s'il y a trois ou quatre moteurs sur l'avion, "mayday" s'il n'y en a que deux", ajoute-t-il. "Le message "pan, pan" est fréquent, pratiquement tous les jours", précise Gérard Legauffre, expert aéronautique indépendant et ancien enquêteur du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA). ""Mayday", ça arrive aussi assez souvent. Mais culturellement, plutôt dans les pays anglo-saxons."
Le code de détresse
Un équipage en situation d'urgence peut également envoyer un code de détresse par l'intermédiaire d'un transpondeur, un équipement électronique qui permet des échanges entre un avion et un autre ou avec une station de contrôle au sol. "Un poste de radar au sol demande à l'avion d'afficher un code chiffré, qui lui permet de s'identifier", explique Gérard Legauffre. Mais l'avion peut aussi utiliser ce dispositif pour envoyer un code d'urgence : 7500 pour un détournement d'avion, 7600 si la radio est en panne et 7700 pour toute situation de détresse. "Si le code 7700 est déclenché, une alarme se déclenche immédiatement sur les postes de contrôle radar" au sol, souligne Gérard Legauffre.
La balise de détresse
Les avions de ligne sont équipés de radio-balises de détresse ou "Emergency Locator Transmitter" (ELT) qui se déclenchent automatiquement en cas d'impact et envoient un signal satellite qui permet de les localiser. "Mais bien souvent, elles n'ont pas le temps d'émettre", car elles se désintègrent au moment ou l'avion touche le sol, ajoute Gérard Legauffre. Il est également possible de déclencher une balise manuellement si l'avion est parvenu à se poser en urgence, afin d'aider les secours à le retrouver.